Le 15 février 2019, l’excellent blog Orthodoxologie publiait un article annonçant la déportation de Monseigneur Gédéon (Kharon), Évêque et Supérieur du Monastère de la Dîme à Kiev. Le texte ci-dessous est la traduction d’un article du site de l’Union des Journalistes Orthodoxes publié le 26 mars 2019, et reprenant les termes de la lettre que Monseigneur Gédéon, illégalement privé de la nationalité ukrainienne, vient d’adresser aux autorités des États-Unis d’Amérique. Le cas de ce hiérarque est emblématique des persécutions endurées par les fidèles et les membres de l’Église Orthodoxe d’Ukraine sous l’omophore de Vladika Onuphre, et de la situation insupportable créée dans ce pays par l’intervention néfaste du Patriarcat de Constantinople, y créant une organisation schismatique et la prenant sous son omophore dans le but de nuire au Patriarcat de Moscou.Dans une lettre adressée aux autorités des États-Unis, l’évêque Gédéon (Kharon) révèle la situation autour de son expulsion illégale et appelle à la protection des droits et libertés des ukrainiens.
L’Évêque Gédéon de Makarovsk a envoyé deux lettres aux autorités des États-Unis d’Amérique, rapporte le site du Monastère de la Dîme et de la Naissance de la Mère de Dieu, à Kiev. Les lettres sont adressées au Président américain Donald Trump et au secrétaire d’État américain Michael Pompeo, rapporte le site du monastère.
Le hiérarque de l’Église Orthodoxe d’Ukraine [la seule canonique, sous l’omophore de Vladika Onuphre. N.d.T.] affirme que les autorités ukrainiennes l’ont privé sa nationalité illégalement et il établit un lien entre son expulsion et le discours qu’il a adressé au Congrès des États-Unis en raison d’une violation des droits des membres et des fidèles de l’Église Orthodoxe d’Ukraine. Dans sa lettre Mgr Gédéon rappelle que le 13 février 2019, lors de son retour des États-Unis, il lui a été refusé d’entrer en Ukraine. Il vit maintenant comme «un étranger ou une personne apatride», alors qu’il avait en mains un passeport valide de citoyen de l’Ukraine, au moyen duquel il avait quitté le pays une semaine plus tôt, le passeport n’ayant alors soulevé aucun problème auprès des services gouvernementaux de surveillance des frontières. Read more