L’ouvrage du Père Jean Romanidès Romanité, Romanie, Roumélie (ΡΩΜΗΟΣΥΝΗ ΡΩΜΑΝΙΑ ΡΟΥΜΕΛΗ) fut publié en grec en 1975, aux éditions Pournaras de Thessalonique. L’extrait ci-dessous est traduit des pages 48 et 49 du livre précité. Cette traduction française est due à Dimitri Kitsikis et est reprise aux pages 44 et 45 de son livre La montée du national-bolchévisme dans les Balkans: le retour de la Serbie de 1830, paru en 2008 chez Avatar Éditions. Dans ce court extrait le P. Romanidès nous rapporte l’épisode de l’histoire au cours duquel la «Vieille Rome» cessa d’être… romaine.
Le schisme entre Francs et Romains se produisit au début du IXe siècle, lorsque Charles, appelé par les Européens, le Grand, condamna le 7e concile œcuménique et introduisit le dogme du filioque dans le Credo, en 809. Read more
Regard orthodoxe sur l’Histoire de Russie et du Monde.2/3
Pravoslavie.ru a publié le 29 mars 2016 un long entretien avec Pëtr Multatuli, historien, directeur du département d’analyse et d’évaluation de l’Institut des Études Stratégiques de Russie (Российского института стратегических исследований), à propos du lien entre histoire et Providence divine. Le texte ci-dessous propose la traduction de la deuxième partie de l’entretien. La première se trouve ici.
En ce qui concerne ses relations avec la Russie, pourquoi l’occident n’apprend-il pas des erreurs du passé?
Nous devons préciser de quel Occident nous parlons. L’Occident de Charles Martel, des saints Denis et Rustique de Paris, de Sainte Geneviève, Jeanne d’Arc, Shakespeare, Molière, Racine, Schiller, Dürer, Bach, du Roi Louis XVI et de la Reine Marie-Antoinette tué par les Jacobins, et du grand Pasteur, c’est une chose, mais l’Occident des Templiers, de Cromwell, Robespierre, Marat, Bonaparte, Karl Marx, Nietzsche, Freud, Alister Crowley, Hitler et les actuels néocons de Brzezinski et de Norman Podgoretz, c’en est une autre. Aujourd’hui, quand on évoque l’Occident, c’est tout d’abord à ce deuxième Occident, celui de l’apostasie, que nous faisons référence. Mais ceci est correct, car cela fait au moins trois siècles que nous avons affaire précisément à lui. Toutefois, nous n’avons pas le droit d’oublier qu’il existe un autre Occident, un Occident chrétien, d’autant plus qu’il demeure en Occident de nombreux croyants qui n’admettent pas les accomplissements des nouveaux nazis libéraux en Europe. C’est justement en Europe qu’a démarré l’offensive des forces mondialistes antichrétiennes. Read more
V. Karpets. Le Social-Monarchisme russe. 2
Vladimir Igorievitch Karpets, juriste, orthodoxe Vieux-Croyant, a écrit entre autres un ouvrage intitulé Социал-Монархизм (Le Social-Monarchisme), publié en 2014, livre qui n’a pas été traduit en Français à ce jour. La traduction ci-dessous en est un extrait dans lequel l’auteur aborde la nature de la monarchie, telle qu’envisagée d’un point de vue orthodoxe. Nous avons déjà proposé la traduction d’un extrait de ce livre ici. Aux lecteurs initiés à la langue russe, nous conseillons la lecture du blog de Vladimir Igorievitch.
L’État monarchique n’est pas mécaniquement lié à une quelconque forme concrète de système politique et, encore moins, économique. La Monarchie, comme d’ailleurs la République, n’est pas une forme de gouvernement (nonobstant les théories contemporaines de l’État et du Droit), mais un type d’État. Read more
V. Karpets. Le Social-Monarchisme russe. 1
Vladimir Igorievitch Karpets, juriste, orthodoxe Vieux-Croyant, a écrit entre autres un ouvrage intitulé Социал-Монархизм (Le Social-Monarchisme), publié en 2014, livre qui n’a pas été traduit en Français à ce jour. Le texte ci-dessous est un extrait du livre, dans lequel l’auteur esquisse les prémices de sa thèse. Nous avons déjà proposé, en guise d’introduction, la traduction d’un extrait de ce livre ici. Aux lecteurs initiés à la langue russe, nous conseillons la lecture du blog de Vladimir Igorievitch.
Monarchisme, socialisme et libéralisme.
Le socialisme du XXe siècle revendiqua la succession politique et historique des soi-disant «Lumières» et des révolutions anti-traditionnelles et anti-monarchiques qu’elles engendrèrent, avant tout les révolutions du XVIIIe siècle, française et américaine. Read more
La Grèce offre l’unique solution
Rédigé en grec en 1980 et publié dans sa version française dans le numéro 91 (1982/III) du Messager Orthodoxe, le texte ci-dessous interpelle par sa dimension prémonitoire, son actualité et l’acuité de l’appel qu’il lance. Il a été écrit par le Hiéromoine Syméon du Monastère athonite de Grigoriou. Le Père Syméon, originaire de Lima, a passé une partie de sa jeunesse à Paris, où il s’est converti à l’Orthodoxie. Élevè de l’iconographe Léonide Ouspensky, il s’y est aussi pénétré de culture française et parle encore un français choisi. Parti en Grèce, il devint moine dans un petit monastère d’Eubée, proche de Neo-Procopio où sont vénérées les reliques de Saint Jean-le-Russe. Après la déposition du regretté Métropolite Nicolas de Chalcis, dont l’action favorisait le monachisme, il suivit sa communauté sur la Sainte Montagne. Sous la conduite de l’Archimandrite Georges (Kapsanis), ancien professeur de théologie et auteur de plusieurs études (…) sa fraternité repeupla le monastère athonite de Grigoriou. Read more
Le Monachisme athonite sous le joug de la turcocratie.
La Grèce subit de nos jours des pressions insupportables de la part de l’Union Européenne, visant à détruire le rôle séculaire de l’Église Orthodoxe dans la vie spirituelle, morale, sociale, culturelle, économique, et politique du pays.
Au cours de maintes période de son histoire, l’Église Orthodoxe en Terre Grecque eut à vivre sous le joug oppresseur. Voici un texte présentant quelques aspects pris par ce joug, pendant la période de la turcocratie. Ce texte a été constitué à partir d’extraits de deux articles de Kriton Chrysochoidi, spécialiste du monachisme athonite, publiés en février 2016 dans les pages anglaises du site Pemptousia, auquel reviennent également les crédits des photos illustrant le texte.
La coopération avec les Autorités Ottomanes s’avérait essentielle afin de préserver l’autonomie de la communauté athonite et les propriétés foncières de ses monastères.
Par comparaison au traitement infligé aux autres chrétiens, dans les premiers temps un sort plus favorable fut réservé au Mont Athos. L’autonomie de la communauté fut respectée et les taxes sur les propriétés monastiques de la péninsule s’avérèrent légères. Une taxe fixe sur la globalité du Mont Athos était prélevée, la répartition de la taxe étant du ressort des autorités monastiques. La tentative des moines d’obtenir un traitement similaire pour leurs propriétés sises hors du Mont Athos ne rencontra qu’un succès partiel. Read more