Texte de Madame Olga Ijeniakova, publié le 21 mai 2018 sur le site Pravoslavie.ru. Madame Ijeniakova est journaliste et écrivain. Parmi ses livres on en compte un au sujet de Sainte Matrone, et un autre à propos de Divieevo, et plusieurs concernant L’Église. Le récit ci-dessous nous rapporte l’intervention salutaire des Néo-martyrs du Monastère d’Optina dans le cadre d’un événement dramatique vécu très récemment par l’auteur au bord du village de Petrovskoe, dans l’Oblast de Riazan.
Cette histoire s’est déroulée voici littéralement quelques jours, le dix mai 2018, c’est pourquoi le sentiment d’émerveillement devant la grandeur de Dieu est encore tout frais et je souhaite raconter comment tout s’est passé, afin que le lecteur dise avec moi ces mots simples et précieux : Gloire à Dieu pour tout.
…En mars, alors qu’une épaisse couche de neige couvrait la région, j’ai acheté un lopin de terre. J’avais cherché et comparé longuement. Il fallait sans faute qu’il se trouve sur une hauteur, et que la vue donne sur le village et l’église en contrebas. J’avais rêvé de construire une petite maison, de monter une serre, creuser un puits et m’installer là pendant mon temps libre. L’endroit se situe dans le District de la Résurrection. «Vous verrez, cela vous plaira», m’avait dit l’agent immobilier qui m’y emmena dans sa voiture. Je visitai les lieux avec attention. Aucune route n’y menait et l’endroit était sauvage. Lors de la période de dégel, ce devait être inaccessible. Mais je demeurai calme, ce n’était pas un endroit pour y vivre en permanence dès maintenant. Seulement à l’avenir… entre-temps ils auront construit la route. On se tapa dans la main, l’affaire était conclue. Read more
Le texte ci-dessous est la deuxième partie de la traduction d’un chapitre du livre «L’Archiprêtre Ioann Sergueev de Kronstadt» (Протоиерей Иоанн Сергиев Кронштадтский), recueil d’articles de divers auteurs, publié en 1943 à Kharbin par les éditions de la «Fraternité Saint Jean le Théologien» (“Братство св. Иоанна Богослова”). Le titre original complet du chapitre est «Entretien autobiographique avec les pasteurs de Sarapoul» (Автобиографическая беседа с сарапульскими пастырями). L’ouvrage ne précise pas la date à laquelle fut tenu cet entretien, dont la traduction est proposée ici en deux parties.
A ce moment, les propos du Père Jean furent interrompus par un des auditeurs.
–Très vénéré Père Jean, enseignez-nous comment nous devons agir quand tous nos efforts déployés pour chasser l’ennemi hors de nous-même, de le vaincre par nous-même, ne mènent à rien. Alors surgit, involontairement, le découragement, la volonté faiblit et les mains reculent devant l’ouvrage. Est-il convenable dans ce cas de recourir à la méthode qui consisterait à essayer de n’accorder aucune attention à l’ennemi intérieur, un peu comme si on crachait sur lui? Read more
Le texte ci-dessous est la première partie de la traduction d’un chapitre du livre «L’Archiprêtre Ioann Sergueev de Kronstadt» (Протоиерей Иоанн Сергиев Кронштадтский), recueil d’articles de divers auteurs, publié en 1943 à Kharbin par les éditions de la «Fraternité Saint Jean le Théologien» (“Братство св. Иоанна Богослова“). Le titre original complet du chapitre est «Entretien autobiographique avec les pasteurs de Sarapoul» (Автобиографическая беседа с сарапульскими пастырями). L’ouvrage ne précise pas la date à laquelle fut tenu cet entretien, dont la traduction est proposée ici en deux parties.
«Tout le monde sait que je suis né dans le Gouvernorat d’Arkhangelsk et que j’ai terminé le cycle d’études de l’Académie de Théologie de Saint-Pétersbourg. Dès la fin de mes études, j’ai occupé à Kronstadt la place qui est encore la mienne aujourd’hui: prêtre à la Cathédrale Saint André. C’est une ville militaire; à chaque pas, on croise des soldats, des matelots, des artisans des chantiers navals, etc… Les matelots passent la plus grande partie de leur temps en mer, sur leur vaisseau, et quand ils débarquent, ils veulent profiter au maximum de leur temps libre, en tirer le plus de plaisirs. Voilà pourquoi dans les rues, on peut toujours rencontrer des gens ivres et entendre toutes sortes d’horreurs. Read more
Le 22 janvier 2018, l’Archimandrite Venedikt (Penkov), Supérieur d’«Optina Poustine»1 depuis 1990, s’en est allé vers le Seigneur. Mémoire éternelle et «Царствие небесное!» (On notera que le Starets Kyrill (Pavlov)2 et le Starets Naum (Baïborodine), tous deux Pères spirituels et confesseurs à la Laure de la Trinité Saint Serge sont décédés respectivement le 20 février 2017 et le 13 octobre 2017, et que le Starets Alexandre, Higoumène du Monastère de la Dormition de Tikhvine, s’en est allé vers la paix éternelle à l’âge de 90 ans, le 26 avril 2017. Et le Starets Adrian (Kirsanov de la Laure des Grottes de Pskov est décédé le 30 avril 2018 à 97 ans. Le peuple orthodoxe de Russie a perdu en moins d’un ans cinq très grands startsy auprès desquels il ne cessait d’affluer, à la recherche de la consolation et de la guérison). Dans le texte ci-dessous, le Starets Élie (Nozdrine) (aujourd’hui dans sa 87e année), qui fut rappelé de la Sainte Montagne dans les années ’80 pour devenir père spirituel et confesseur de la Communauté du Désert d’Optina, évoque les débuts de la renaissance de ce monastère d’exception. Ce texte fut publié à l’origine dans le Magazine Pokrov, et repris sur le site Pravoslavie.ru le 29 février 2016.
L’Histoire du «Désert d’Optina» est connue de tous; il connut son âge d’or au XIXe siècle, lorsqu’il fut l’arène où les grands starets d’Optina réalisaient leurs exploits ascétiques: Nectaire, Macaire, Ambroise. Ce dernier, tout particulièrement, éleva Optina à un niveau de vie spirituelle et à une puissance d’attraction des âmes des fidèles pareils à ceux des monastères de Saint Serge de Radonège et de Saint Seraphim de Sarov.
Le peuple russe vénère et aime particulièrement le monachisme; il est attiré par ces oasis spirituelles où il puise une expérience marquée par la grâce. D’autant plus aujourd’hui, alors que la vie est saturée de tant d’anxiétés, de tentations et de peines. Où aller, après la Laure de la Trinité Saint Serge? Au XIXe siècle, Optina accueillit de nombreux visiteurs. Les starets de ce siècle n’étaient pas, comme les héros de l’ascèse de jadis, séparés du monde par les murs de la clôture monacale. Et dans l’agitation maussade d’un mode de vie délétère, surtout dans les villes, les âmes aspiraient à un pareil terreau spirituel, afin de confesser leurs péchés et de se remplir de joie et de paix.
Non seulement s’y pressaient des gens du peuple, mais des personnalités du monde d’une haute éducation et formation artistiques, comme Dostoïevski, Gogol et Tolstoï, ne voyaient pas d’objection à venir participer à ce festin spirituel. La sœur de Léon Tolstoï, Maria, menait son combat ascétique à Chamordino, où le Starets Ambroise venait de fonder une communauté monastique de femmes. Quand Tolstoï allait saluer sa sœur, il passait par Optina, mais il n’écouta pas la voix de la confession orthodoxe, il ne se rangea pas aux conseils du Starets Ambroise, qui s’entretenait avec lui et voulait sauver son âme. Le mental arrogant du Comte ne cherchait que le rationnel. Ce fut la maladie de tout le XXe siècle. Plus tard, quand on eût saccagé Optina, dans l’église de Saint Jean le Précurseur, on installa un musée Léon Tolstoï, dont le buste trônait au centre, à la place de l’analoï. L’apostasie, la destruction des communautés et des églises et la profanation des objets sacrés se retourna contre la Russie sous la forme de l’attaque d’Hitler, que le Seigneur choisit d’utiliser comme instrument. Et combien souffrirent et moururent en martyrs dans le berceau de la révolution? Huit cent milles, dont mon père, rien que dans le golodomor.
Tant que les monastères existaient, les starets d’Optina réalisaient leurs exploits ascétiques dans la skite et le désert; ils priaient et protégeaient ceux-ci de tout mal. Mais quand cesse la prière et la vie en Christ, l’existence commence à se figer. Et ainsi, elle se figea, se rétracta. Le communisme sema l’infection athée. Il ne restait plus guère de croyants. Et la vie en Russie s’atrophia. Jadis, on avait des milliers de monastères, les gens priaient, vivaient pieusement. Chaque bonne action, et d’autant plus la prière, a une signification non seulement individuelle, pour toi, mais sociale, et cosmique. Pas seulement la prière du moine ou du starets, celle de tout homme. N’importe quelle grand-mère ignorée de tous peut être si proche de Dieu et sa prière si vivante et puissante que Dieu s’attendrit et vivifie le monde. Optina fut dévasté à l’époque soviétique. Tous ceux entre les mains desquels tombait un livre des starets implorait le Seigneur, avec force soupirs, de faire renaître la communauté. En 1987, le monastère fut rendu à l’Église Orthodoxe de Russie. C’était un tableau effroyable qui occasionna beaucoup de peine à tous ceux qui aiment le Seigneur, et qui vénèrent Ses sanctuaires en leur cœur. Églises détruites, tombes des starets profanées… Le Seigneur Lui-même convia à faire renaître le monastère. Le processus démarra subitement, avec l’arrivée de l’Archimandrite Euloge (Smirnov. En 1988, il fut désigné en qualité de supérieur du Désert d’Optina. Il est maintenant Évêque de Sousdal. N.d.l.Réd.). Plein de ferveur, il releva la vie spirituelle et restaura les bâtiments. Vladika s’employa avec zèle à faire renaître la vie spirituelle du monastère. Les offices étaient très longs. Lui-même ne manquait jamais aucun office, depuis celui du milieu de la nuit jusqu’à celui des complies, sous aucun prétexte. Et il célébrait lui-même la liturgie. Les premiers offices furent célébrés dans l’église de l’icône de la Mère de Dieu de Vladimir, située dans le bâtiment d’entrée. Bien que celui-ci eût été démoli jusqu’aux fondations, on commença à le reconstruire rempli d’un fort espoir, signe de ce que la Très Sainte Mère de Dieu participait à la restauration du monastère. Le 3 juin 1988, jour de la fête de l’icône de la Mère de Dieu de Vladimir, on y célébra la première liturgie. On ne parvint pas à faire entrer tous les participants dans l’église; il y faisait étroit, même pour les frères et novices encore peu nombreux. Beaucoup durent rester dans la cour.
Après commença la restauration de l’église de l’Entrée au Temple de la Mère de Dieu, l’église principale du monastère. Ses murs tenaient encore, mais complètement défigurés, et le sol était jonchés de pièces et morceaux de machines agricoles. De l’église de Kazan, il ne demeurait également que les murs. Elle était dans un était effrayant. Un orifice béait dans le mur Est, celui du sanctuaire. C’est par là que les voitures entraient, quand une manière de toit existait encore. On y avait jeté toutes sortes de fûts dégoûtants et d’autres objets. Avant le transfert de propriété du monastère à l’Église, c’est l’école d’agriculture de Kozelsk qui en disposait. A l’époque du transfert, on voyait encore des élèves dans tous les coins. Des civils vivaient là. Autour du monastère, on avait construit un amoncellement de bâtiments agricoles, des entrepôts et des poulaillers. Ce ne fut pas une mince affaire que de nettoyer tout ça. C’est à grand peine qu’on convainquit les habitants à déménager au-delà des saintes portes du monastère. Une route passait dans le monastère, et le trafic l’empruntait. Un jour, Vladika Euloge ferma le passage à cette succession incessante de véhicules, pour que la communauté dispose de son propre espace fermé. Mais pendant la nuit, les habitants vinrent scier le cadenas. On leur construisit une résidence; certains acceptèrent d’y emménager, d’autres achetèrent un logement, mais certains demeurèrent dans la skite exigeant de pouvoir y occuper un appartement.
De nombreux croyants, pauvres, apportèrent leurs oboles, qui permirent de joindre les deux bouts. Il fallait reconstruire tout le monastère. On trouva des maçons, des artisans; on les paya pour leur travail. Le Seigneur envoya des bienfaiteurs. Toujours, le monastère disposa de ce dont il avait besoin. Pour faire renaître la skite, il fallut racheter la chaumière qu’avait habitée Saint Ambroise d’Optina, et payer la somme réclamée par son nouveau propriétaire, ce qui fut fait. Au bout de deux jours, il a ramené l’argent. Il avait en songe entendu une voix lui dire: «Recompte l’argent». Il compta à nouveau et constata que c’était beaucoup plus que ce qu’il avait réclamé. Le Seigneur est bienveillant; en toutes choses, Il s’empresse d’aider les frères, qui ont pu trouver les gens qui les aideraient, financièrement, et aussi concrètement.
Et la renaissance a eu lieu; ce fut un miracle. Aujourd’hui, des milliers de pèlerins viennent à Optina, y trouvent la consolation et la joie, dans la prière, en se tenant devant Dieu pendant les offices, en vénérant les saintes reliques. Le monastère n’est, peut-être, pas encore idéalement aménager, aujourd’hui. De nombreux travaux sont toujours en cours, et les pères sont en permanence au bord de l’exténuation. Mais les gens affluent. Le Seigneur a dit: «Là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux» (Mat.18,20). C’est d’autant plus le cas lorsqu’à Optino, des milliers de pèlerins se rassemblent pour les fêtes ou pour Pâques.
En 1993, à Pâques, trois frères d’Optina moururent en martyrs, le hiéromoine Vassili et les moines Théraponte et Trophime. Voici ce que j’en sais et ce que j’ai vu.
Il est sûr que ce fut un meurtre commandé, et préparé spécifiquement dans le but d’empêcher la renaissance du Désert d’Optina. Ils étaient nombreux pour cette abomination, ils cassaient les éclairages et envoyaient des pierres dans les fenêtres. Ce meurtre était une mission. Quelqu’un doit avoir payé pour qu’il soit commis.
Cette atrocité a été intentionnellement perpétrée à Pâques, afin d’enténébrer la joie de la fête. C’était déjà comme ça avant, particulièrement pendant les premières années qui suivirent la révolution. Avant les grandes fêtes, la voyouterie allait bon train autour des églises. Quand j’étais à Saratov, ils ont lancé des fumigènes dans la Cathédrale de la Trinité. Les jeunes étaient empêchés d’aller à l’église, pour qu’ils perdent la foi. Comme cette fois-là: le meurtre devait servir à détourner de la perfection de la voie monastique ceux qui sont en chemin dans la foi chrétienne. L’office du milieu de la nuit était terminé. On se préparait déjà aux matines et à la liturgie de la fête. Le Hiéromoine Vassili partit confesser à la skite du Saint Précurseur. Les moines Trophime et Théraponte avaient commencé à mettre en branle les cloches du monastère. Le meurtrier était ivre. Il a vivement mené son affaire. D’abord, il a tué au couteau les moines qui sonnaient, ensuite il s’est jeté sur le Père Vassili. Une femme a raconté qu’elle avait vu une bête s’écarter des victimes en courant et franchir le mur de clôture du monastère. Les corps des moines Trophime et Théraponte furent transportés à Kozelsk. Le Père Vassili, mourant, fut amené dans l’église de l’Entrée au Temple, où il gisait sur le sol, se vidant de son sang. Son état n’avait rien à voir avec le tragique effroi d’une fin inattendue. Son visage était très calme. Il ne gémissait pas, faisant tout juste comprendre, comme le font les enfants, qu’il souffrait. Je le vis mourir; son visage rayonnait de paix. Il est évident que le hiéromoine Vassili avait été choisi comme victime par les meurtriers. Mais pour Trophime et Théraponte, la mort n’était pas non plus inattendue; elle ne prit aucun des trois moines au dépourvu. Après la nuit pascale, élevant leur prière, et appelant à prier pour la paix, ils s’en allèrent calmement. Nous avons demandé à la morgue de Kozelsk d’épargner aux corps des moines Trophime et Théraponte, la procédure de l’autopsie. Nous avons ensuite inhumé nos frères. Humainement, ce fut un moment particulièrement pénible dans l’histoire d’Optina. Comment est-il possible d’élever la mains sur un frère? Pourquoi avoir assassiné des moines? Ils n’avaient jamais levé le petit doigt sur qui que ce fût. Ils ne pratiquaient que les bonnes actions. C’est sûr que cette atrocité était dirigée contre tout le monastère, avec comme objectif de faire éclater la famille de la communauté spirituelle: certains ne résisteraient pas, d’autres renonceraient à rejoindre la communauté, d’autres partiraient. C’était cela, le plan de cette attaque démoniaque contre le mode de vie institué par Dieu. Voilà comment se trahit le dessein envieux du diable envers ceux qui cherchent le salut, la haine démoniaque de ceux qui marchent à la suite du Christ. Nous avons érigé une chapelle sur la tombe des victimes de ce triple meurtre; ce sont des martyrs. Les gens viennent à la tombe des frères, ils leur parlent et leur demandent d’intercéder, et ces gens sentent l’aide de la prière des martyrs. Leur âme se tient auprès de Dieu. «Éternelle Mémoire et Royaume des Cieux!» au hiéromoine Vassili et au moine Trophime et au moine Théraponte.
Traduit du russe Source.
Dans le texte mis en ligne le 15 janvier 2014 dans sa version russe sur le site Pravoslavie.ru, le Métropolite Athanasios de Limassol transmet, à travers des exemples tirés de sa vie, de son expérience, un long enseignement au sujet de l’importance de la prière, et surtout de la prière pour autrui. Compte tenu de la longueur de la version russe, la traduction française a été proposée en quatre parties, dont voici la dernière. Les trois premières se trouvent ici.
Que génère la mise en pratique de l’amour, au moyen de la prière, de la charité, du soutien et de tout acte d’amour? Les bénéfices spirituels. Nous voyons la futilité de tout ce qui est humain, nous voyons la vanité de cette vie, de l’homme, et nous finissons par nous dire : «Qu’est-ce qui a encore un sens en cette vie que nous vivons? Que nous restera-t-il en fin de compte?». Souvent, nous nous plaignons : «Un tel ou une telle m’a offensé, il ou elle m’a accusé injustement! Lui est riche et moi je suis pauvre! Il a pris ce qui m’appartenait!», et toutes ces choses qui nous préoccupent chaque jour. Et puis, nous pensons, mais tout cela va avoir une fin, absolument tout. Tous nous allons nous retrouver devant le Christ, et là, nous verrons qui est sage et qui ne l’est pas, qui a réussi et qui a échoué, qui est vraiment riche, et qui est réellement pauvre. Que dit l’Apocalypse ? Parce que tu es pauvre et nu, viens, afin que Je te donne la richesse, Ma richesse, Mes vêtements blancs et Mes possessions. Ce que tu possèdes est faux, éphémère, sans valeur, futile. Tu es nu, pauvre, mort, tu portes un nom, tu te crois vivant, mais tu es mort. Read more
Dans le texte mis en ligne le 15 janvier 2014 dans sa version russe sur le site Pravoslavie.ru, le Métropolite Athanasios de Limassol transmet, à travers des exemples tirés de sa vie, de son expérience, un long enseignement au sujet de l’importance de la prière, et surtout de la prière pour autrui. Compte tenu de la longueur de la version russe, la traduction française est proposée en quatre parties, dont voici la troisième.
Ainsi, dans nos difficultés, dans les difficultés de nos frères, nous ne devons pas faiblir mentalement, nous devons prier. C’est très important. Voici un exemple tiré de ma propre vie.
Sans doute vous souvenez-vous de toutes les accusations portées à mon encontre en l’an 2000, quand on voulu me déchoir de mon rang, me ramener à l’état de simple moine et m’envoyer à la Sainte Montagne. Ah, s’ils avaient réussi, c’eût été une chose vraiment bonne… Mais malheureusement, ils ne réussirent pas, et je demeurai ici, afin de vous supplicier! Ce fut pour moi une grande épreuve, très grande. Et je vous avoue qu’alors, je n’y comprenais rien. Absolument rien. Read more