Katia de Tbilissi : Dieu te rendra visite demain.(4)

Le texte ci-dessous est la quatrième partie de la traduction d’un original russe intitulé «10 лет рядом с блаженной Катенькой», de Nika Grigorian, régente du chœur de l’église Saint Alexandre Nevski (la principale église russe de la ville) à Tbilissi entre 1994 et 2004. C’est à proximité de cette église que vécut la Bienheureuse Ekaterina, au sujet de laquelle Madame Grigorian, qui entretint des contacts étroits avec elle, partage ses nombreux souvenirs qui brossent le portrait de Katienka, une folle-en-Christ géorgienne de notre époque, fille spirituelle des startsy de Glinsk. L’original russe a été publié sur le site Pravoslavie.ru le 10 décembre 2021.

La moniale du grand schème Élisabeth travaillait à l’hôpital et pendant son temps libre, elle chantait dans le chœur. Un jour, Katia lui dit : «Quitte ton hôpital, reste ici à l’église et chante». Matouchka lui répliqua : «Comment le pourrais-je? Le défunt Starets Vitali m’a bénie pour cela!». Katia lui dit alors : «Tu n’as pas besoin de ça, reste à l’église tout le temps». Après quelques temps, cet hôpital ferma, tout le monde fut congédié, et Matouchka Élisabeth s’engagea complètement dans le chœur, puis elle occupa la place de marguillier dans l’église. Read more

Saint Luc de Crimée. Homélie pour la fête de la Transfiguration

«... en 38 années de sacerdoce presbytéral et épiscopal, j'ai prononcé environ 1250 homélies, dont 750 furent mises par écrit et constituent douze épais volumes dactylographiés...»
(Le Saint Archevêque Confesseur et chirurgien Luc de Crimée)
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Homélie prononcée par Saint Luc de Crimée, le jour de la fête de la Transfiguration en l’année 1957. Le texte original traduit ici est traduit de la version mise en ligne le 19 août 2021 sur le site de la paroisse Saint Luc de Crimée à Ekaterinbourg.
La très glorieuse fête de la Transfiguration du Seigneur nous donne l’occasion de réfléchir aux paroles que notre Seigneur Jésus Christ adressa aux Apôtres et au peuple: ««Je vous le dis, en vérité, parmi ceux qui sont ici, quelques-uns ne goûteront point la mort, qu’ils n’aient vu le royaume de Dieu venir avec puissance» (Mc 9,1).
Nous ne pouvons comprendre ces paroles prophétique inhabituelles du Fils de Dieu si nous considérons qu’elles concernent la Parousie de notre Seigneur Jésus Christ, car plus de 1900 années se sont écoulées et tous les contemporains de notre Seigneur Jésus sont morts, alors que nous attendons encore la Parousie. Read more

Quand la Folle-en-Christ Katia était «en colère» (3)

Le texte ci-dessous est troisième partie de la traduction d’un original russe intitulé «10 лет рядом с блаженной Катенькой», de Nika Grigorian, régente du chœur de l’église Saint Alexandre Nevski (la principale église russe de la ville) à Tbilissi entre 1994 et 2004. C’est à proximité de cette église que vécut la Bienheureuse Ekaterina, au sujet de laquelle Madame Grigorian, qui entretint des contacts étroits avec elle, partage ses nombreux souvenirs qui brossent le portrait de Katienka, une folle-en-Christ géorgienne de notre époque, fille spirituelle des startsy de Glinsk. L’original russe a été publié sur le site Pravoslavie.ru le 10 décembre 2021.

Un jour, l’Archimandrite Dimitri, grand intercesseur et héros de l’ascèse vint à Tbilissi. Les sœurs du chœur convinrent avec un des enfant spirituel de l’archimandrite, d’aller le voir après l’office des vêpres. Même si j’étais très fatiguée, j’avais également l’intention d’y aller. Après l’office, Katia s’approcha de moi et me dit: «Rentrez chez vous maintenant et reposez-vous». Je lui ai dit: «Katienka, Batiouchka nous attend, nous devons aller chez lui maintenant. Et moi je ne devrais pas y aller?» Katia me répondit : «Non, non, n’allez nulle part, rentrez chez vous et reposez-vous». Eh bien, me dis-je, si c’est ce que je dois faire, je vais rentrer chez moi. Le lendemain, les sœurs m’ont dit que c’était très bien chez Batiouchka, mais elles étaient tellement fatiguées: ils avaient prié pendant trois heures, et elles étaient rentrées tard dans la nuit. Ce n’était pas toujours facile d’être aux côtés de Katia! Elle le comprenait. Un jour, alors qu’elle m’avait adressé certaines exigences plusieurs fois pendant la journée, elle finit par me dire : «Vous savez, faites encore ceci, et je ne vous importunerai plus». Read more

La Folle-en-Christ Katia de Tbilissi (2)

Le texte ci-dessous est deuxième partie de la traduction d’un original russe intitulé «10 лет рядом с блаженной Катенькой», de Nika Grigorian, régente du chœur de l’église Saint Alexandre Nevski (la principale église russe de la ville) à Tbilissi entre 1994 et 2004. C’est à proximité de cette église que vécut la Bienheureuse Ekaterina, au sujet de laquelle Madame Grigorian, qui entretint des contacts étroits avec elle, partage ses nombreux souvenirs qui brossent le portrait de Katienka, une folle-en-Christ géorgienne de notre époque, fille spirituelle des startsy de Glinsk. L’original russe a été publié sur le site Pravoslavie.ru le 10 décembre 2021.

On sait peu de choses sur la vie de Katienka, sur l’endroit d’où elle provenait. Quand on l’interrogea au sujet de son âge, elle répondit qu’elle naquit dans une famille paysanne en 1934 (le deux septembre, semble-t-il), dans un village de Sibérie où vivant autour d’une entreprise d’exploitation forestière. Le père buvait abondamment et battait son épouse. Au détour d’une phrase, Katia fit allusion au fait que le père battit la mère à coups de pieds alors qu’elle était enceinte de Katia. Elle-même fut donc battue avant d’être venue au monde. Je ne sais rien d’autre ni à propos de son enfance, ni au sujet de sa vie ultérieure. Read more

Dix ans près de la Bienheureuse Katienka (1)

Le texte ci-dessous est la traduction en plusieurs parties d’un original russe intitulé «10 лет рядом с блаженной Катенькой», de Nika Grigorian, régente du chœur de l’église Saint Alexandre Nevski (la principale église russe de la ville) à Tbilissi entre 1994 et 2004. C’est à proximité de cette église que vécut la Bienheureuse Ekaterina, au sujet de laquelle Madame Grigorian, qui entretint des contacts étroits avec elle, partage ses nombreux souvenirs qui brossent le portrait de Katienka, une folle-en-Christ géorgienne de notre époque, fille spirituelle des startsy de Glinsk. L’original russe a été publié sur le site Pravoslavie.ru le 10 décembre 2021.

Katia, c’est dans les circonstances suivantes qu’elle attira mon attention pour la première fois. Je venais tout juste de commencer mon service de régente du chœur à l’église Saint Alexandre Nevski. Un jour, je fus traitée de manière impolie et injuste. J’en éprouvai une terrible amertume dans la douche, j’avais la gorge nouée. Je me suis éloignée du chœur et me suis accroupie près du pilier en face de l’icône de la Très Sainte Mère de Dieu de Smolensk. Puis j’ai commencé à me plaindre à la Très Sainte Mère de Dieu de cette injustice, et des larmes roulèrent sur mon visage. À ce moment-là, Katienka s’est approchée de moi, s’est accroupie à côté de moi et a soudainement dit, si simplement: «Vous savez, je vous aime beaucoup». Toute sa physionomie, son regard, sa voix, étaient vraiment empreints d’une telle chaleur, d’une telle affection, que mon âme devint soudainement légère et chaude. Read more

Saint Seraphim de Sarov au Saint Sépulcre.

Le texte ci-dessous est la traduction d’un original russe rédigé par les moines frères-jumeaux Cyrille et Méthode Zinkovski, intitulé «Miracles grecs de Saint Seraphim de Sarov» (Греческие чудеса Серафима Саровского ), publié d’abord sur le site «Tatianin’ Dien’» et repris le 20 janvier 2009 sur le site Pravoslavie.ru

Cette histoire nous a été contée par une famille de fidèles grecs de l’Église Orthodoxe, vivant en Angleterre, et qui se rendent souvent dans leur patrie. Lors d’un de leurs périples dans les lieux saints grecs, il se rendirent sur l’Île de Cassandra, et il cheminèrent vers une église qu’ils ne connaissaient pas. Ils y entrèrent. C’était une église grecque traditionnelle, mais ce qui étonna les visiteurs, c’était la vénération particulière de Saint Seraphim de Sarov, visible dans l’ornementation de l’église. Outre l’habituelle grande icône du saint, on pouvait voir le long d’un mur une châsse avec une icône-épitaphios représentant Seraphim le Saint de Dieu après son décès. Read more