Saint Luc de Crimée. Homélie pour le Dimanche de Thomas.

«... en 38 années de sacerdoce presbytéral et épiscopal, j'ai prononcé environ 1250 homélies, dont 750 furent mises par écrit et constituent douze épais volumes dactylographiés...»
(Le Saint Archevêque Confesseur et chirurgien Luc de Crimée)
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L’homélie ci-dessous a été prononcée le 2 mai 1954. Elle est intégrée dans le recueil intitulé «Tome 3» des Homélies de Saint Luc.

Pourquoi était-il si difficile pour les apôtres de croire ce que leurs yeux voyaient ? Ils avaient tout de même été les témoins de la résurrection par notre Seigneur Jésus du fils de la veuve de Naïn, de la fille de Jaïre et même de Lazare.
Il fut difficile, très difficile, mais vraiment très, très difficile pour les apôtres de croire que notre Seigneur Jésus Christ était ressuscité. Les paroles de myrrophores, qui leur annoncèrent la nouvelle, ils les prirent pour des mensonges. Quand ils se retrouvèrent en Galilée, sur la montagne où Jésus leur avait commandé d’aller, et qu’ils Le virent, ils n’en crurent pas leurs yeux. Quand Lui-même leur apparut dans la chambre haute à Jérusalem, ils crurent voir un fantôme.
L’incrédulité la plus grande fut celle de l’Apôtre Thomas, qui dut mettre son doigt dans les plaies laissées par les clous dans les mains et les pieds du Sauveur, et sa main dans Son côté. Read more

Comment Saint Nicolas répara la voiture du Père Héliodore

Le texte ci-dessous propose la traduction de l’histoire racontée par le Père Dyonisi Kouvaev et préparée par Madame Olga Rojniova. Le Père Dyonisi est le recteur de l’église de la Théophanie de Kozelsk (à proximité d’Optino), et il se souvient d’un épisode de la vie du Père Hiérodiacre Héliodore (Gaïrianits)d’Optino, grandement vénéré parmi le peuple russe. L’article est paru sur le site Pravoslavie.ru le 13 septembre 2021.

Abba Héliodore et l’acathiste à Saint Nicolas

Le Hiérodiacre du Désert d’Optino, notre Abba Héliodore (Gaïrianits 1947-2020) de bienheureuse mémoire, éprouvait une grande vénération envers Saint Nicolas le Thaumaturge. Il me téléphona un jour de semaine, au cours duquel aucun office n’était prévu. L’église où j’officie était fermée. Il me téléphona pour me demander d’ouvrir l’église : il devait venir d’urgence chercher l’un ou l’autre livre liturgique qu’il m’avait confié. Je me rendis à l’église et j’ouvris.
Batiouchka Héliodore arriva, sortit de sa voiture et me demanda soudain :
– Ainsi, Père Dyonisi, tu connais Saint Nicolas ?
– Évidemment !, répondis-je, tout en essayant de comprendre ce qu’il voulait, me disant qu’il me posait la question non sans raison… Read more

Saint Luc de Crimée : Homélie pour les vêpres du premier jour de Pâques (1951)

«... en 38 années de sacerdoce presbytéral et épiscopal, j'ai prononcé environ 1250 homélies, dont 750 furent mises par écrit et constituent douze épais volumes dactylographiés...»
(Le Saint Archevêque Confesseur et chirurgien Luc de Crimée)
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L’homélie ci-dessous a été prononcée en 1951. Elle est intégrée dans le recueil intitulé «Tome 1» des Homélies de Saint Luc.

Le Christ est ressuscité des morts, par la mort il a vaincu la mort et à ceux qui sont dans les tombeaux, il a donné la vie.
Quel merveilleux tropaire pour la plus grande des fêtes, qui nous est si chère, et demeure si incompréhensible pour les non-chrétiens, suscitant même leurs moqueries!

Le feu peut-il être éteint par le feu? Les ténèbres peuvent-elles éclairer les ténèbres? Le mal peut-il être vaincu par le mal? Non, bien sûr. Le semblable n’est pas détruit par le semblable, mais seulement par le contraire. Le feu est éteint par l’eau, les ténèbres sont dispersées par la lumière, le mal est vaincu par le bien. Read more

Saint Luc de Crimée : Homélie sur la Passion (1951)

«... en 38 années de sacerdoce presbytéral et épiscopal, j'ai prononcé environ 1250 homélies, dont 750 furent mises par écrit et constituent douze épais volumes dactylographiés...»
(Le Saint Archevêque Confesseur et chirurgien Luc de Crimée)
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L’homélie ci-dessous a été prononcée le 8 avril 1951. Elle est intégrée dans le recueil intitulé «Tome 1» des Homélies de Saint Luc, où elle porte le titre : Homélie sur la Passion, douzième.

Le pénible chemin a été parcouru, la Via Dolorosa est finie. Ils sont arrivés au terrible Golgotha. Ils creusent une trou, y insèrent la croix de Jésus et l’y stabilisent. Ils dévêtent Jésus. Ils lui enlèvent tous Ses vêtements, tous… O Seigneur, que font-ils?! A cette vue, les Anges, les Chérubins et les Séraphins, remplis d’effroi, cachent leurs visages derrière leurs ailes. Comment pourraient-ils supporter de voir la nudité de Celui dont l’indicible beauté a embelli toute la nature qu’Il créa, Lui qui maintenant Se tient nu et attend l’horrible supplice! Deux soldats hissent Jésus sur la Croix. Deux autres, juchés sur des tabourets tapent sur les terribles clous qui s’enfoncent et rivent à la croix ces mains pures dont le toucher rendit la vue aux aveugles, ces mains qui d’un signe calmèrent la tempête qui faisait rage sur le Lac de Génésareth, et firent taire le vent.
Ils clouèrent les mains de Jésus.
Ils clouèrent Ses pieds avec les clous terribles.
Le corps divins était suspendu …
Et la douleur était si horrible, si insupportable!
Et le poids du corps de Jésus déchirait les plaies causées par les clous ! Read more

Ici, le patron, c’est Saint Basile (3/3)

Le texte ci-dessous est la troisième partie de la traduction d’un entretien de Madame Svetlana Louganskaia avec le Protosyncelle Pavel Radousinovtich, Supérieur du Monastère d’Ostrog, publié le 26 mars 2015 sur le site Pravoslavie.ru. (Les photos sont également de Madame Louganskaia)
Le Monastère d’Ostrog occupe une place particulière parmi les trésors de l’Église de Serbie. Il est difficile de trouver serait-ce un homme ou une femme qui ne connaisse pas Saint Basile le Thaumaturge d’Ostrog ni le Monastère d’Ostrog. Un flot de milliers de pèlerins s’y écoule quotidiennement. Souvent on compare ce monastère avec la Sainte Montagne ou avec Jérusalem. Par contre, on sait peu de choses de la vie intérieure du monastère, de son organisation, de ses héros de l’ascèse. La correspondante du Portail Pravoslavie.ru, Madame Louganskaia a demandé au supérieur du monastère de répondre à ses questions relatives à la vie de la communauté monastique et à l’histoire contemporaine du monastère.

Est-il possible d’encourager la recherche de Dieu?
Ce n’est pas notre travail. C’est notre travail est d’accueillir les gens, de les tourner vers l’Évangile, vers les offices, vers la Sainte Communion. Nous ne pouvons que donner une direction, nous sommes comme les panneaux de signalisation. Les gens ne peuvent pas chercher Dieu en nous, peut-être dans les startsy, mais encore une fois, si vous cherchez sincèrement Dieu, Il pourra répondre à travers un starets, mais si vous allez chez un starets par habitude ou inclinaison humaine, alors Dieu se ferme.
On dit souvent que ceux qui, plus que d’autres, communiquent avec les pères spirituels en viennent à perdre justement cette communion spirituelle, est-ce vrai?

Le Protosyncelle Paul

Oui. En Grèce, j’ai rencontré un homme, que je nommerai pas, qui était constamment chez un geronda, assis dans sa cellule. Il y allait plusieurs fois par semaine, et quand le geronda décéda, il souffrit beaucoup. Il vivait quasiment sur sa tombe, mais il a presque cessé d’aller à l’église. Une nuit, le geronda lui apparut en songe et lui dit: «Frère, tu m’as complètement oublié». Il répondit : «Abba, je ne pense qu’à toi». Et le geronda répéta : «Non, tu m’as oublié». Cet homme a longtemps essayé de comprendre ce que signifiaient les paroles du geronda, et il a finalement réalisé qu’il était sorti de la vie de l’église. Oui, il ne s’éloignait pas de la tombe du geronda, mais il ne se souvenait pas de sa dernière communion. Il s’était attaché au geronda en tant qu’homme. Read more