La Prière du Patriarche Pimène à Saint Serge.

Le texte ci-dessous est la traduction d’un original russe paru le 3 mai 2022 sur le site Pravoslavie.ru.
Le Patriarche Pimène est parti vers le Seigneur le 3 mai 1990. L’histoire ci-dessous a été consignée par un des moines de la Laure de la Trinité-Saint Serge, le Hiérodiacre, aujourd’hui Hiéromoine Paphnuce (Fokine). Le récit lui fut conté par Galina Vladimirovna Rastvorova, née le 12 mai 1934 et qui vécut longtemps à Serguiev Possad, dans le quartier de Krassioukovka. Pendant de nombreuses années, elle a travaillé comme adjointe au médecin en chef de l’hôpital de la ville de Mytichtchi. J’ai moi-même rencontré Galina Vladimirovna à la maison du professeur Konstantin Efimovitch Skourat. Je lui fus alors présenté comme un ami de la famille, et surtout un ami proche de Maria Konstantinovna, l’épouse de Konstantin Efimovitch. Ce fut autour d’une tasse de thé à Radonège, que j’entendis parler de ce miracle de la prière du Patriarche Pimène auprès reliques de Saint Serge. Voici le récit que me conta Galina Vladimirovna.

«On m’a demandé de ne rien dire à personne tant que maman était vivante. Et donc je n’ai rien dit à personne. Mais voici ce qui se passa.
Ma mère était encore jeune, elle avait quarante-six ans. Elle eut mal à la jambe et dût rester allongée. Et son travail était tel qu’ils ne pouvaient se passer d’elle, et le chef, directeur de l’usine de tricot, où elle était comptable en chef, déclara : «Je n’ai pas besoin de juriste, c’est Antonina Kasianovna qui décide de tout.»
Quand le Père Pimène apprit que ma mère était malade, il m’a suggéré de rester après l’office des saintes huiles dans le réfectoire pour parler. Après avoir demandé des détails, il a recommandé de nous adresser à Nadejda Petrovna Vavilova, une chirurgienne et homéopathe bien connue à Moscou. Et il mit à disposition une voiture pour le voyage.
Nadejda Petrovna ausculta maman et l’envoya passer des radiographies. Mais les résultats ne lui furent pas communiqués immédiatement. On lui demanda de faire venir quelqu’un de la famille. Quand j’arrivai, le médecin me dit : «Vous savez, votre maman à le cancer, un sarcome. Il est indispensable de prendre rapidement des mesures. Et essayez tout ce qui est possible car de telles tumeurs se répandent rapidement». Je me rendis à l’Institut de médecine où j’avais étudié. Je marchais dans le corridor en pleurant quand le Professeur Alexandre Ivanovitch Evdokimov vint à ma rencontre. Il était très bon avec moi. Je connaissais sa salle d’opération et j’y avais opéré souvent avec lui. M’ayant interrogée sur la cause de mes larmes, il téléphona immédiatement à l’Institut de Radiologie, au Professeur Oustinov. Il lui demanda d’aider à procéder à tous les examens de maman, dans la meilleure des cliniques. Vladika Pimène envoya de nouveau une voiture et on conduisit maman dans cette autre clinique. Le diagnostique était peu encourageant : l’os était tellement dénaturé par la maladie qu’il pouvait se briser à tout moment. Il était nécessaire de procéder à une amputation. On décida toutefois d’attendre encore une ou deux semaines.

La châsse de Saint Serge

A la Laure, Vladika Pimène attendait avec impatience mon retour et les nouvelles. Il envoya même son auxiliaire de cellule à ma rencontre au portail. Apprenant le diagnostic défavorable, il se mit à me consoler et me commanda de revenir le lendemain. Il promit de célébrer un molieben devant la châsse ouverte des reliques de Saint Serge, et de placer de l’huile directement sur les reliques. Je devrais alors masser la jambe malade de maman avec cette huile, et en ajouter une goutte chaque matin dans son thé ou son lait. Et c’est ce que je fis. L’état de maman s’améliora notablement. Les douleurs s’estompèrent progressivement. Quand un mois plus tard, nous retournâmes à la clinique pour passer des examens, les clichés montrèrent que la tumeur avait disparu, et que l’os était parfaitement sain.
Les médecins ne pouvaient croire en ce qui s’était passé. Ils demandèrent qui avait posé le diagnostic initial, et ils furent extrêmement surpris d’entendre que c’était le Docteur Vavilova, en qui ils avaient pleinement confiance. Maman vécut encore de nombreuses années, et décéda d’une maladie toute autre. Je tus cette histoire pendant tout le reste de sa vie. Mais aujourd’hui, ni Vladika Pimène, ni elle ne sont encore en vie ici avec nous, et je peux en parler. Cette histoire est vraie et on ne peut faire comme si elle n’avait pas eu lieu.»
Traduit du russe
Source

L’icône «Triomphe de la Très Sainte Mère de Dieu, de Port-Arthur». (2/2)

Le texte ci-dessous est la suite de la traduction en deux parties de l’original russe, rédigé par Stanislav Minakov et publié le 27 août 2021 sur le site Pravoslavie.ru, sous le titre «Неодержанная победа» История Порт-Артурской иконы Божией Матери.
On peut affirmer que l’icône «Triomphe de la Très Sainte Mère de Dieu» (de Port-Arthur) est moins connue que les autres icônes canoniques de la Très Sainte Mère de Dieu. Mais les faits montrent que la vénération de l’icône de Port-Arthur s’étend largement, dépasse le littoral pacifique, la région de l’Amour et s’étend à l’Europe et à une grande partie du monde Orthodoxe.

Dans l’acathiste à la Très Sainte Mère de Dieu représentée dans cette icône, nous lisons : «Par Ta Protection Tu couvres de bien les confins des terres de la Russie d’Extrême-Orient», et aussi «Nous protégeant des invasions des Hans», mais évidemment, le peuple russe croit que l’omophore protecteur de la Très Sainte Mère de Dieu couvre de sa protection toute la Rus’, de l’Extrême-Orient aux limites occidentales. L’histoire récente témoigne de ce que la Serbie se trouve sous cette Protection; on y vénère l’icône de Port-Arthur. Dans le calendrier de notre Église nous recensons plus de deux cent cinquante icônes vénérées de la Très Saine Mère de Dieu. Par la Divine Providence, l’icône de Port-Arthur revint vers le peuple russe un siècle après avoir été écrite. Par la bénédiction de Sa Sainteté le Patriarche de Moscou et de toute la Russie, Alexis II, le 16/29 août fut déclaré jour de la vénération de l’icône de Port-Arthur, depuis 2009. Read more

L’icône «Triomphe de la Très Sainte Mère de Dieu, de Port-Arthur». (1/2)

Le texte ci-dessous est le début de la traduction en deux parties de l’original russe, rédigé par Stanislav Minakov et publié le 27 août 2021 sur le site Pravoslavie.ru, sous le titre «Неодержанная победа» История Порт-Артурской иконы Божией Матери.
On peut affirmer que l’icône «Triomphe de la Très Sainte Mère de Dieu» (de Port-Arthur) est moins connue que les autres icônes canoniques de la Très Sainte Mère de Dieu. Mais les faits montrent que la vénération de l’icône de Port-Arthur s’étend largement, dépasse le littoral pacifique, la région de l’Amour et s’étend à l’Europe et à une grande partie du monde Orthodoxe.

Voici, brièvement, l’histoire de l’icône de la Très Sainte Mère de Dieu de Port-Arthur. En 1903, un homme eut une vision de la Très Sainte Mère de Dieu. à un certain homme. «La Force du Très-Haut et la grâce de la Toue Sainte Souveraine affermirent un homme qui en eut la vision et l’incitèrent à collecter des fonds pour que soit écrite Son icône Toute Sainte», lit-on dans l’acathiste à la Très Sainte Mère de Dieu en l’honneur de Son icône de Port-Arthur. Certaines sources mentionnent le nom d’un marin à la retraite, Fiodor, d’autres indiquent celui d’un homme nommé Lev Efimovich Katanski, vétéran de la guerre de Crimée, qui vivait dans la localité de Brichany en Bessarabie, un assesseur de collège, écrivain, publiciste, rédacteur en chef de l’«Étendard russe», auteur de l’hymne de l’Union du peuple russe (décédé en 1917). Dans un rêve, la Très Sainte Mère de Dieu commanda à l’ancien militaire de faire peindre une icône et de l’envoyer à la forteresse de Port Arthur, promettant Sa protection et la victoire à l’armée russe lors de l’arrivée de l’icône à destination. L’homme choisi par la Toute Sainte se rendit le 11 décembre 1903 auprès des startsy de la Laure des Grottes de Kiev pour obtenir des éclaircissement quant aux démarches à effectuer. Read more

Saint Luc de Crimée. Homélie pour l’Ascension de notre Seigneur

«... en 38 années de sacerdoce presbytéral et épiscopal, j'ai prononcé environ 1250 homélies, dont 750 furent mises par écrit et constituent douze épais volumes dactylographiés...»
(Le Saint Archevêque Confesseur et chirurgien Luc de Crimée)
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L’homélie ci-dessous a été prononcée le 14 mai 1953. Elle a été mise en ligne le 23 mai 2012 sur le site Pravmir.

Aujourd’hui, ma faiblesse physique ne me permet pas de vous parler longuement; j’essaierai seulement de vous expliquer le kondakion, si riche de sens, de ce jour de fête. Écoutez, écoutez ce kondakion avec une beaucoup d’attention (Le chœur chante) : «Ayant accompli en notre faveur ton œuvre de salut, après avoir uni les cieux et la terre et les hommes avec Dieu, dans la gloire, o Christ notre Dieu, tu montas vers le ciel sans pour autant nous délaisser, mais restant toujours parmi nous et disant à ceux qui conservent ton amour : je suis toujours avec vous et personne à jamais ne peut rien contre vous»
Que signifie «Ayant accompli en notre faveur ton œuvre de salut»? Voici ce que cela signifie. Notre Seigneur Jésus Christ par tous les actes de sa vie terrestre, par Sa mort sur la Croix, accomplit tout ce qui avait été prédit à notre sujet par le Divin Conseil d’avant les siècles. Il a uni ce qui est sur terre avec ce qui est aux cieux, il a uni les hommes, qui sont sur terre, aux anges qui sont dans les cieux.
Il nous a unis à Ses anges. Il nous a donné la possibilité de participer à la vie céleste.
Sur terre, il y a eu beaucoup de gens qui sont devenus des anges dans la chair. Vous savez que le Saint Précurseur est nommé ange par les Saintes Écritures. Il y a eu beaucoup de gens pour lesquels la vie matérielle ne présentait aucun intérêt, qui purifièrent leur cœur, qui s’élevèrent tellement, qui se perfectionnèrent tellement, qu’ils en devinrent en esprit pareils aux anges ; ils devinrent des anges sur terre, en leur corps.
Cela fut le cas de tous les saints. Sainte Marie l’Égyptienne ne fut-elle pas un ange dans la chair, ne le furent-ils pas aussi, les innombrables pères, les grands ermites comme Saint Antoine le Grand, Saint Euthyme le Grand, Saint Sava le Sanctifié, et notre grand Saint Seraphim de Sarov, et nos grands Saints Antoine et Théodose des Grottes. Tous furent des anges en la chair, et alors qu’ils étaient encore sur terre, ils étaient évidemment unis à ceux qui sont dans les cieux. Ils s’entretenaient avec les anges. La Très Sainte Mère de Dieu leur apparaissait. Nombreux, très nombreux furent ceux que notre Seigneur Jésus Christ unit avec ceux qui sont dans les cieux, avec toutes les puissances célestes.
«Dans la gloire, ô Christ notre Dieu, tu montas vers le ciel sans pour autant nous délaisser, mais restant toujours parmi nous et disant à ceux qui conservent ton amour: je suis toujours avec vous et personne à jamais ne peut rien contre vous.»
Dans un grande gloire, notre Seigneur Jésus Christ S’éleva du Mont des Oliviers. Et comme vous l’avez entendu aujourd’hui dans les lectures de l’Apôtre et de l’Évangile, Ses disciples, séparés de perdirent pas courage. Non seulement ils ne s’affligèrent pas, mais ils rentrèrent chez eux dans la joie, dans une grande joie. Pourquoi? Comment pouvons-nous comprendre qu’ils se réjouissent et soient joyeux, alors qu’ils étaient séparaient du Christ. Cela fut possible parce que le Seigneur leur avait dit qu’Il leur enverrait un Consolateur, l’Esprit Saint, Qui leur rappellerait tout ce qu’Il leur avait dit et resterait avec eux dans les siècles des siècles.
Dans le kondakion, on dit : «…sans pour autant nous délaisser, mais restant toujours parmi nous…». Cela signifie que par Son Ascension, Il ne nous abandonne pas, mais demeure toujours et à chaque instant avec nous.
Nous devons nous souvenir des propres paroles de notre Seigneur Jésus Christ, et ne jamais les oublier : «Celui qui M’aime sera aimé par Mon Père; et Nous viendrons faire notre demeure en lui et Nous habiterons en lui». Voyez, c’est la promesse du Christ. Il dit qu’Il viendra vers chacun de ceux qui l’aiment et qui accomplissent sa parole, Il viendra avec Son Père, et Ils feront en eux leur demeure. Ils entreront dans chacun de leurs cœurs et y habiteront, comme dans un temple de l’Esprit-Saint.
«…disant à ceux qui conservent ton amour : je suis toujours avec vous et personne à jamais ne peut rien contre vous». Celui qui aime le Christ de tout son cœur, qui vit selon Sa parole et obéit à tous Ses commandements, il est toujours en communion avec Lui, il est toujours sous Sa protection, il est toujours protégé par le Christ Lui-même et par les anges de Dieu. Il n’est touché par aucun véritable mal, car le Christ est avec lui à chaque instant.
Mais pourtant, pensez-vous sans doute, les grands saints ont été persécutés; ils eurent beaucoup d’opposants. Et il y eut de nombreux, de nombreux milliers de martyrs pour les Christ!
Vous vous souvenez comment notre grand Saint Seraphim de Sarov a été battu et laissé pour mort par des bandits? Et pensez-vous que cela ait porté préjudice à Saint Seraphim lui-même, que cela ait porté préjudice à l’Église de Christ? Non, cela nous occasionna un grand bénéfice, par l’intermédiaire de Saint Seraphim. Car, la Très Sainte Mère de Dieu Elle-même lui est apparue et a guéri son crâne brisé et ses côtes cassées, et les voleurs allaient être livrés au juge, mais Saint Seraphim Séraphin, ayant appris cela, intercéda avec des larmes pour eux: «Je ne veux pas qu’ils soient jugés! S’ils sont condamnés, je quitterai le Désert de Sarov». Vous voyez, l’attitude de notre Saint doit être un exemple pour nous. Quel grand exemple de l’attitude qu’il convient d’adopter envers la cause de nos souffrances.
Comment alors les paroles du kondakion : «Je suis toujours avec vous et personne à jamais ne peut rien contre vous» s’appliquent-elles aux saints martyrs?
Oui, on s’est élevé contre eux, des empereurs se sont élevés, les dirigeants se sont élevés, et les ont soumis à des tourments cruels, très cruels. Mais les paroles du Christ se réalisèrent et, lorsqu’ils furent martyrisés, le Christ lui-même était avec eux, rendant légers les tourments subis. Souvent, souvent, ils ne brûlèrent pas dans de terribles fournaises, dont la flamme brûlait les tortionnaires eux-mêmes.
Pourquoi? Parce que le Christ était avec eux, Il n’abandonne personne. Il envoyait Ses anges, et entrait Lui-même dans les prisons près des martyrs déchirés, à moitié morts, et Il les guérissait, et le lendemain, les tortionnaires les voyaient guéris. Vous voyez, Sa parole s’est réalisée. Croyez que celui qui aime le Christ et qui accomplit Sa parole sera aimé par Son Père, et Il viendra et Il fera Sa demeure en lui.
Aimez donc le Christ, suivez-le, observez Ses commandements!
Et maintenant, écoutez le kondakion qui vient d’être expliqué et j’espère que vous le comprendrez beaucoup plus profondément que vous ne l’avez compris jusque maintenant (le chœur chante).
«Ayant accompli en notre faveur ton œuvre de salut, après avoir uni les cieux et la terre et les hommes avec Dieu, dans la gloire, o Christ notre Dieu, tu montas vers le ciel sans pour autant nous délaisser, mais restant toujours parmi nous et disant à ceux qui conservent ton amour : je suis toujours avec vous et personne à jamais ne peut rien contre vous»
Souvenez-vous, souvenez-vous de ce kondakion. Souvenez-vous toujours de ce grand jour de l’Ascension dans le ciel de notre Seigneur Jésus. De tout votre cœur aspirez à Le suivre, car il nous appartient de nous élever à Sa suite dans le ciel.
Amen.


Traduit du russe
Source

L’aide miraculeuse du Saint Tsar-Martyr Nicolas (3/3)

Le texte ci-dessous est la fin de la traduction en trois parties de l’original russe de l’Archiprêtre Alexandre Chargounov, extrait de son livre mentionné ci-dessous, et publié le 1er août 2018 sur le site Pravoslavie.ru, sous le titre «ПОКЛОНИСЬ ЕМУ, И ОН ПОМОЖЕТ ТЕБЕ!» Свидетельства чудесной помощи царя-страстотерпца Николая II.
A l’occasion du centième anniversaire de mort en martyrs des membres de la famille impériale, les éditions du Monastère Sretenski ont publié le livre «Le Tsar. Livre à propos des saints martyrs impériaux» («Царь. Книга о святых царственных страстотерпцах»). L’Archiprêtre Alexandre Chargounov prononce régulièrement sur les ondes de «Radio Radonège» des homélies concernant les saint confesseurs de la foi, membres de la famille impériale, répond aux questions des lecteurs du magazine «La Maison Russe» à leur sujet, et a rédigés plusieurs recueils des «Miracles des Martyrs de la Famille Impériale». Le livre nouvellement publié explique le rôle de la monarchie dans le destin de la Russie, de la voie des confesseurs de la foi, empruntée par le dernier tsar de Russie et les membres de son auguste famille, et présente une série de miracles produits suite à l’intercession de ces martyrs impériaux.

«Mon grand-père Théodore Pavlovitch a servi à la cour du tsar, dans quel grade, je ne sais plus, mais pour son service fidèle, il reçut du souverain un certificat attestant que ses fils pouvaient étudier, apparemment aux frais de l’état, dans n’importe quel établissement d’enseignement supérieur et même dans un établissement d’enseignement militaire. Grand-père était militaire et ne vivait pas dans l’aisance. J’ai appris cela dès ma petite enfance, par mon père Alexandre Théodorovitch, aujourd’hui décédé (Il décéda en 1989). Il souffrait beaucoup du fait que ni lui ni son frère n’avaient reçu aucune instruction systématique et il était toujours très troublé quand il fallait remplir des questionnaires, car du fait qu’il occupait un poste en vue, il devait préciser quelque chose dans la colonne «études». Un jour, il tenta d’expliquer qu’il était allé à l’école pendant deux hivers, mais on se moqua de lui et on lui ordonna d’écrire «supérieur incomplet». En fait, lui et son frère reçurent une éducation à la maison, ce qui fut suffisant pour toute leur vie, et pour la mienne. Parce que mon père fut heureux quand j’ai rapporté mon premier diplôme de l’Université d’État de Moscou. Et puis mon frère fut lui-aussi diplômé de l’Université d’État de Moscou et est devenu docteur en sciences, puis mon fils y a fait ses études. Nous avons considéré cela comme notre mérite, notre conquête: de la province à l’Université d’État de Moscou. Read more

L’aide miraculeuse du Saint Tsar-Martyr Nicolas (2/3)

Le texte ci-dessous est la deuxième partie de la traduction en trois parties de l’original russe de l’Archiprêtre Alexandre Chargounov, extrait de son livre mentionné ci-dessous, et publié le 1er août 2018 sur le site Pravoslavie.ru, sous le titre «ПОКЛОНИСЬ ЕМУ, И ОН ПОМОЖЕТ ТЕБЕ!» Свидетельства чудесной помощи царя-страстотерпца Николая II.
A l’occasion du centième anniversaire de mort en martyrs des membres de la famille impériale, les éditions du Monastère Sretenski ont publié le livre «Le Tsar. Livre à propos des saints martyrs impériaux» («Царь. Книга о святых царственных страстотерпцах»). L’Archiprêtre Alexandre Chargounov prononce régulièrement sur les ondes de «Radio Radonège» des homélies concernant les saint confesseurs de la foi, membres de la famille impériale, répond aux questions des lecteurs du magazine «La Maison Russe» à leur sujet, et a rédigés plusieurs recueils des «Miracles des Martyrs de la Famille Impériale». Le livre nouvellement publié explique le rôle de la monarchie dans le destin de la Russie, de la voie des confesseurs de la foi, empruntée par le dernier tsar de Russie et les membres de son auguste famille, et présente une série de miracles produits suite à l’intercession de ces martyrs impériaux.

Juliana Iakovlevna Telekova, paroissienne de l’église de la Très Sainte Mère de Dieu Joie de Tous les Affligés, rue Bolchaiai Ordynda, une femme âgée, simple femme peu instruite qui consacra toute sa longue vie au service du Seigneur, m’a raconté peu de temps avant sa mort comment elle a commencé à honorer le Tsar-Martyr Nikolaï Alexandrovitch. Elle ne savait pas grand-chose de lui et n’avait jamais réfléchi à sa personnalité ni à son destin. Quand elle et ses proches vécurent des difficultés matérielles désespérées et insurmontables pour toute la famille, elle vit dans un rêve le Tsar en uniforme militaire, qui lui a dit, en lui tendant un rouble d’argent sur lequel il était représenté: «Commande une pannichyde pour moi, et tout s’arrangera pour vous». Ce fut le cas: après la prière pour le souverain, arriva une aide inattendue. Depuis lors, elle l’a toujours commémoré et prié comme le deuxième Saint Nicolas. Read more