Le Saint Hiéromartyr Hilarion (Troïtski): Le Nouveau Testament au temps des Apôtres. (5)

Le texte ci-dessous est la cinquième partie de la traduction de l’original russe intitulé : Новый Завет в апостольское время. La première édition imprimée: de ce texte en russe fut  l’article Le Nouveau Testament à l’époque apostolique, dans la revue Le Chrétien, Sergiev Posad, 1916, N ° 1.  Il était signé: Archimandrite Hilarion. L’auteur se concentre sur les Saintes Écritures en tant que manifestation de la vie sainte de l’Église. Dans cet article, l’Archimandrite Hilarion affermit sa compréhension théologique de la place des Saintes Écritures dans l’Église du Christ par des témoignages historiques. S’appuyant sur les sources premières du siècle apostolique, l’Archimandrite Hilarion étudia ainsi la place des livres du Nouveau Testament dans l’Église chrétienne, inclus au IVe siècle par l’autorité ecclésiastique dans le Canon des Saintes Écritures.

Nous pouvons donc conclure qu’avant même que Jean n’écrive son Évangile, ceux de Matthieu, Marc et Luc avaient déjà été rassemblés à Éphèse. Les chrétiens les lurent et remarquèrent qu’ils n’étaient pas complets. L’évangéliste Jean compléta, avec son Évangile «spirituel», le récit synoptique et conclut le Canon des quatre Évangile. Ainsi, le Canon des quatre Évangiles, le «quadruple Évangile» (τετράμορφον tὸ εααγγόλιον), dont parla plus tard Saint Irénée de Lyon, apparut à l’origine à Éphèse, immédiatement après la rédaction du quatrième Évangile. Read more

Saint Luc de Crimée. Homélie pour la fête du Pokrov.

«... en 38 années de sacerdoce presbytéral et épiscopal, j'ai prononcé environ 1250 homélies, dont 750 furent mises par écrit et constituent douze épais volumes dactylographiés...»
(Le Saint Archevêque Confesseur et chirurgien Luc de Crimée)
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Homélie prononcée par Saint Luc de Crimée, le jour de la fête du Pokrov en l’année 1958. Le texte original russe est la 22e homélie dans le Tome 2 des Homélies de Saint Luc de Crimée, publiées par l’Éparchie de Simféropol.

La Très Sainte Mère de Dieu est apparue à de nombreuses reprises à des grands saints. D’habitude, en compagnie de l’un ou l’autre Apôtre. Et à Saint Seraphim de Sarov, elle apparut aussi seule. Mais nulle part, à personne, Elle n’apparut dans une gloire telle que la Sienne dans l’église des Blachernes à Constantinople, en cette grande fête de Sa Protection. Dans l’église, il y avait une énorme foule, et dans cette foule se trouvaient André, le Bienheureux Fol-en-Christ, et son disciple Épiphane. C’était pendant les vigiles. Le peuple priait ardemment pour être délivré de l’invasion des barbares qui étaient arrivés devant Constantinople elle-même.
Vers quatre heures du matin, le Bienheureux André vit soudainement sous les voûtes de l’église la Très Sainte Mère de Dieu, debout sur des nuages, entourée d’une foule d’anges, d’apôtres, de prophètes, de saints évêques et de nombreux grands saints. Le Bienheureux André demanda à Épiphane: «Vois-Tu la Souveraine, la Reine du Monde?». «Je la vois, Père spirituel, et je suis terrifié», répondit Épiphane. Sous leurs yeux à tous les deux, la Très Sainte Mère de Dieu descendit, entra dans l’autel et pria longtemps Dieu, à genoux devant le Trône. Puis Elle se leva, avança sur l’ambon, et ôta de Ses épaules Son grand voile resplendissant de lumière céleste et lançant des éclairs, et Elle l’étendit sur tout le peuple qui priait. Alors, la vision miraculeuse d’André et d’Épiphane se termina soudainement.
Dans la matinée, tout le monde apprit qu’à l’aube, les barbares avaient levé le siège de Constantinople et étaient partis.
Je pense que vous comprenez tous à quel point la différence est grande, entre cette manifestation glorieuse et miraculeuse de la Protection de la Très Sainte Mère de Dieu, et Ses nombreuses apparitions à certains grands Saints, en compagnie d’un ou deux apôtres, ou même seule.
Je voudrais attirer votre attention et l’arrêter sur trois caractéristiques très importantes qui distinguent son apparition miraculeuse dans l’église des Blachernes le grand jour de sa Protection.
Bien sûr, la différence est grande entre ce que nous croyons seulement par ouï-dire ou par écrit et ce que les yeux des hommes voient. Certes, dans l’église des Blachernes aussi,la vision merveilleuse du Pokrov de la Très Sainte Mère de Dieu ne fut pas perçue par tous les fidèles, mais seulement par André le fol-en-Christ et par son disciple Épiphane, mais le témoignage du bienheureux fol-en-Christ, qui observait dans une large mesure le premier commandement des béatitudes, sur la pauvreté spirituelle, est tout à fait convaincant pour nous, car un si grand saint, bien sûr, ne pouvait pas mentir ou inventer une fiction, et à sa vision, nous pouvons y croire, comme si elle avait été la nôtre.
Que personne ne doute de ce que virent les yeux humains du Bienheureux André et de son disciple Épiphane. La Très Sainte Mère de Dieu n’est plus jamais apparue dans une si grande gloire, avec tant d’anges, d’apôtres, de prophètes et de saints. Cette suite si grande et glorieuse que virent André et Épiphane ne pouvait accompagner que Celle qui est plus sainte que tous les saints, et la signification de ce témoignage de Dieu à propos d’Elle est énorme pour nous.
Dans nos cœurs, nous croyons que la Très Sainte Mère de Dieu prie toujours pour les Chrétiens et intercède pour eux devant Son Fils Divin, et de leurs yeux humains, le Bienheureux André et Épiphane purent s’en convaincre, quand Elle descendit de sous les voûtes de l’église à l’autel et y pria longtemps, à genoux. Rappelez-vous que l’Apôtre Paul appelle le diable le prince régnant dans les airs, et alors, avec une grande gratitude pour Elle et pour Son Divin Fils, nous comprendrons l’importance de la divine lumière étincelante du voile de sa Protection, étalé au-dessus de la tête de tous ceux qui priaient, et qu’Elle protégeait ainsi du prince des ténèbres, qui rôdait bas dans les airs, avec ses anges ténébreux qu’elle frappait par les éclairs de Ses prières sortant de Son voile.
Voyez-vous, gens de Dieu, combien la signification de la fête du Pokrov de la Très Sainte Vierge et Mère de Dieu est grande et sainte pour nous, comment la vision du Bienheureux André et d’Épiphanie affermit notre foi en Elle, en Sa qualité d’Intercesseur diligent en faveur de notre monde. Nous L’aimerons de tout notre cœur, comme les petits enfants aiment leur mère, et nous rendrons une grande gloire et un grand honneur à Son fils divin selon la chair humaine, le Seigneur et notre Dieu Jésus-Christ, avec son père Éternel et sans commencement et son Saint-Esprit. Amen
Traduit du russe.

Le Saint Hiéromartyr Hilarion (Troïtski): Le Nouveau Testament au temps des Apôtres. (4)

Le texte ci-dessous est la quatrième partie de la traduction de l’original russe intitulé : Новый Завет в апостольское время. La première édition imprimée: de ce texte en russe fut  l’article Le Nouveau Testament à l’époque apostolique, dans la revue Le Chrétien, Sergiev Posad, 1916, N ° 1.  Il était signé: Archimandrite Hilarion. L’auteur se concentre sur les Saintes Écritures en tant que manifestation de la vie sainte de l’Église. Dans cet article, l’Archimandrite Hilarion affermit sa compréhension théologique de la place des Saintes Écritures dans l’Église du Christ par des témoignages historiques. S’appuyant sur les sources premières du siècle apostolique, l’Archimandrite Hilarion étudia ainsi la place des livres du Nouveau Testament dans l’Église chrétienne, inclus au IVe siècle par l’autorité ecclésiastique dans le Canon des Saintes Écritures.

La deuxième Épître de Pierre est très proche en son contenu de la petite Épître de l’Apôtre Jude, où les mêmes faux docteurs sont dénoncés que dans cette lettre de Pierre. Peut-être était-elle destinée au même cercle de lecteurs que cette deuxième Épître de Pierre. Par conséquent, dans sa propagation, elle est inévitablement arrivée elle aussi à Éphèse. L’Épître de l’Apôtre Jacques est adressée aux Juifs de la diaspora. Dans l’histoire des activités de l’Apôtre Paul à Éphèse, nous apprenons qu’il y avait beaucoup de Juifs qui y fréquentaient la synagogue, et auxquels l’Apôtre prêcha sans crainte pendant trois mois (voir Actes.19;8,10,17). Read more

Le Saint Hiéromartyr Hilarion (Troïtski): Le Nouveau Testament au temps des Apôtres. (3)

Le texte ci-dessous est la troisième partie de la traduction de l’original russe intitulé : Новый Завет в апостольское время. La première édition imprimée: de ce texte en russe fut  l’article Le Nouveau Testament à l’époque apostolique, dans la revue Le Chrétien, Sergiev Posad, 1916, N ° 1.  Il était signé: Archimandrite Hilarion. L’auteur se concentre sur les Saintes Écritures en tant que manifestation de la vie sainte de l’Église. Dans cet article, l’Archimandrite Hilarion affermit sa compréhension théologique de la place des Saintes Écritures dans l’Église du Christ par des témoignages historiques. S’appuyant sur les sources premières du siècle apostolique, l’Archimandrite Hilarion étudia ainsi la place des livres du Nouveau Testament dans l’Église chrétienne, inclus au IVe siècle par l’autorité ecclésiastique dans le Canon des Saintes Écritures.

Chaque disciple surveille toujours ce que son maître préféré écrit, se familiarise avec ses écritures, les recueille et les conserve avec soin. Nous avons le droit de supposer qu’il en fut ainsi pour Timothée. Il n’y a rien d’incongru dans l’hypothèse que Timothée conserva pour lui-même des copies des épîtres écrites en sa présence et dans lesquelles son nom était mentionné. L’Apôtre Paul en compte neuf. À ce nombre, il faut ajouter deux autres épîtres pastorales de Paul, adressées à Timothée lui-même. À Éphèse, on conserva évidemment l’Épître de Saint Paul adressée aux Éphésiens eux-mêmes, et elle était certainement connue de Timothée, en sa qualité de Primat de l’Église d’Éphèse. L’Épître aux Galates pourrait aussi avoir été connue à Éphèse. Read more

Le Saint Hiéromartyr Hilarion (Troïtski): Le Nouveau Testament au temps des Apôtres. (2)

Le texte ci-dessous est la deuxième partie de la traduction de l’original russe intitulé : Новый Завет в апостольское время. La première édition imprimée: de ce texte en russe fut  l’article Le Nouveau Testament à l’époque apostolique, dans la revue Le Chrétien, Sergiev Posad, 1916, N ° 1.  Il était signé: Archimandrite Hilarion. L’auteur se concentre sur les Saintes Écritures en tant que manifestation de la vie sainte de l’Église. Dans cet article, l’Archimandrite Hilarion affermit sa compréhension théologique de la place des Saintes Écritures dans l’Église du Christ par des témoignages historiques. S’appuyant sur les sources premières du siècle apostolique, l’Archimandrite Hilarion étudia ainsi la place des livres du Nouveau Testament dans l’Église chrétienne, inclus au IVe siècle par l’autorité ecclésiastique dans le Canon des Saintes Écritures.

Comme l’Apôtre Paul, d’autres écrivains du Nouveau Testament sont parfaitement conscients qu’ils écrivent quelque chose de très important et nécessaire pour l’Église chrétienne. Saint Luc écrit alors son Évangile pour qu’on «...reconnaisse la certitude des enseignements (…) reçus»(Lc1;4). L’Apôtre Jean écrit pour que les gens croient «...que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant [ils aient] la vie en son nom»(J.20;31). Son témoignage est véridique, en tant que témoignage de disciple et de témoin. (J.21;24 & 1;1-3). Il est tout à fait naturel et compréhensible que les écritures apostoliques ne soient pas seulement une correspondance à la signification temporaire et éphémère. Read more

Le Saint Hiéromartyr Hilarion (Troïtski): Le Nouveau Testament au temps des Apôtres. (1)

Le texte ci-dessous est la traduction de l’original russe intitulé : Новый Завет в апостольское время. La première édition imprimée: de ce texte en russe fut  l’article Le Nouveau Testament à l’époque apostolique, dans la revue Le Chrétien, Sergiev Posad, 1916, N ° 1.  Il était signé: Archimandrite Hilarion. L’auteur se concentre sur les Saintes Écritures en tant que manifestation de la vie sainte de l’Église. Dans cet article, l’Archimandrite Hilarion affermit sa compréhension théologique de la place des Saintes Écritures dans l’Église du Christ par des témoignages historiques. S’appuyant sur les sources premières du siècle apostolique, l’Archimandrite Hilarion étudia ainsi la place des livres du Nouveau Testament dans l’Église chrétienne, inclus au IVe siècle par l’autorité ecclésiastique dans le Canon des Saintes Écritures.

Qu’est-ce que le Nouveau Testament? Pour nous, c’est ensemble dont la composition est précisément déterminée. Le Nouveau Testament, ce sont vingt-sept livres : les quatre Évangile, les Actes des Apôtres, sept épîtres conciliaires, quatorze épîtres de l’Apôtre Paul et l’Apocalypse. Dans notre Nouveau Testament, tous ces livres sont toujours disposés dans un ordre précis. En effet, tous ces livres néotestamentaires apparurent à des moments différents, furent écrits par des personnages différents, en des lieux différents du monde de cette époque. Ils furent parfois rédigés pour des gens particuliers, parfois pour certaines Églises et parfois encore pour toute l’Église du Christ. Read more