Le texte ci-dessous est traduit du recueil intitulé «Miracles des Martyrs Impériaux» («Чудеса Царственных Мучеников»), de l'Archiprêtre A.I. Chargounov, (photo ci-contre) maître de conférences à l'Académie de Théologie de Moscou. Ce recueil, dont l'envoi fut rédigé par Sa Sainteté Alexis II, Patriarche de Moscou et de toute la Russie, fut publié en 1995.Le court récit ci-dessous est rapporté parle Comte Dimitri Sergueevitch Cheremetiev, officier d'ordonnance auprès du Tsar Nicolas II. Les interruptions, notées par (...) dans le texte, existent dans l'original russe du recueil de l'Archiprêtre Chargounov, qui a composé son document à partir des «Mémoires du Comte S.D. Cheremetieff» ("Мемуары графа С.Д.Шереметева")
Cette histoire se déroula à l’époque de la Grande Guerre, en l’année 1915. L’Empereur Souverain, accompagné de l’Impératrice Alexandra Feodorovna et de leurs Augustes enfants, séjournait alors à Sébastopol (…)
Le Souverain aimait, lorsqu’il avait terminé de prendre son petit-déjeuner, effectuer de longues randonnées en automobile dans les environs de Sébastopol (…). Un jour, sans l’avoir annoncé, il se rendit en compagnie de l’Impératrice au Monastère Saint Georges. Auparavant, année après année, il lui était arrivé d’y rendre de fréquentes visites, mais cette fois, personne au monastère n’escomptait sa venue. L’higoumène et les frères furent à la fois ébahis et enchantés de la visite des leurs Altesses (…) Read more
Le texte ci-dessous est extrait des pages 34 et 35 du livre de Pëtr Multatuli «L'Empereur Nicolas II, l'Homme et le Monarque» («Император Николай II. Человек и монарх», Éditions Veche, Moscou, 2016) premier des deux tomes de l'imposante biographie que cet auteur a consacrée au Saint Tsar Nicolas II. Pëtr Multatuli est historien spécialiste du Saint Tsar Nicolas II et de son époque, et directeur du département d’analyse et d’évaluation de l’Institut des Études Stratégiques de Russie (Российского института стратегических исследований). La similitude des événements rapportés dans le texte ci-dessous devient plus étonnante encore, lorsqu'elle est couplée à la similitude de la fin tragique des Empereurs Alexandre II et Nicolas II, tous deux assassinés par des «révolutionnaires».
Le Saint Tsar Nicolas II et la Grande Duchesse Olga, sa sœur
La Grande Duchesse Olga Alexandrovna1 se souvenait d’un événement étrange qui survint lorsqu’elle était en compagnie de son frère Nicolas: «A cette époque, j’étais âgée de dix ou onze ans. Je me souviens d’une chaude journée d’été, au cours de laquelle mon frère me proposa de l’accompagner à l’église de la Cour au Grand Palais de Peterhof. Read more
Le texte ci-dessous est traduit de la page 88 du livre «Chronique de la Vie et des Activités de la Bienheureuse Grande Duchesse Élisabeth Feodorovna» («Летопись жизни и деятельности Благоверной Великой Княгини Елисабеты Феодоровны»), rédigé et édité par Madame Ludmila Vladimirovna Koulikova, à Moscou, en 2011. Le fait rapporté se produisit au cours de la visite impériale, effectuée en juillet 1903, à Sarov et Divieyevo à l'occasion des cérémonies en l'honneur de l'accueil officiel du Père Seraphim de Sarov dans le Chœur des Saints. Plus précisément, ce fut le 20 juillet 1903 dans l'enceinte du Monastère de Divieyevo que le Saint Tsar Nicolas II eut la révélation de ce qu'allait être son destin et celui de la Russie. Ce fait fut déjà mentionné, entre autres, par Sergueï Fomine dans son livre «La Russie avant la Seconde Parousie» («Россия перед вторым пришествием», Moscou, 2001), ainsi que, par exemple, sur ce blog ou celui-ci.
A leur arrivée à Divieyevo, l’Empereur Souverain et l’Impératrice Souveraine demandèrent à examiner la chapelle Nord de l’église principale du monastère, préparée en vue de sa dédicace au Saint Père Seraphim. De là, les hôtes impériaux passèrent dans l’appartement de la supérieure, l’Higoumène Maria, et ils demandèrent que la Liturgie soit alors célébrée dans la chapelle privée de cette dernière. Pendant ce temps, dans l’appartement, on prépara un petit déjeuner accompagné de thé. Au début du petit déjeuner, l’Empereur Souverain et l’Impératrice Souveraine se rendirent auprès de Praskovia Ivanovna, la bienheureuse. Quand le petit déjeuner fut terminé, ce fut le tour de l’Impératrice Maria Feodorovna et des Grandes Duchesses de rendre pareille visite. Lorsqu’ils eurent quitté Praskovia Ivanovna, les Souverains Impériaux allèrent auprès d’Elena Ivanovna Motovilov. L’Empereur Souverain savait en effet que celle-ci avait conservé une lettre que lui avait remise son défunt époux N.A. Motovilov, lettre rédigée par Saint Seraphim en 1829 et portant l’adresse: «à l’Empereur Souverain Nicolas Alexandrovitch». Saint Seraphim avait rédigé cette lettre et l’avait cachetée avec de la mie de pain… Il l’avait remise ensuite à N.A. Motovilov en lui disant «Tu ne vivras pas jusqu’alors, mais ton épouse vivra le moment où viendront à Divieyevo la Famille Impériale et le Tsar. Celui-ci viendra voir ton épouse; qu’elle lui remette alors cette lettre».
Quand le Souverain Nicolas II reçut la lettre, il la glissa, avec un pieux respect, dans sa poche de poitrine en disant qu’il la lirait plus tard.
Lorsqu’il fut revenu dans l’appartement de l’Higoumène, le Souverain lut la lettre. Alors, il pleura amèrement. Les membres de la Cour le consolèrent, disant que malgré que Batiouchka Seraphim fut un saint, il avait pu se tromper. Mais le Tsar, demeurant inconsolable, continuait à verser des larmes…
Traduit du russe
PS : Cette page du site de la Société Impériale Orthodoxe de Palestine propose une série de photos de la visite impériale à Divieyevo à l’occasion des cérémonies en question.
La version originale russe du texte ci-dessous a été publiée sur le blogue de l’Archiprêtre Gennadi Belovolov , bien connu à Saint-Pétersbourg où il créa et dirige encore l’appartement-musée mémorial du Saint et Juste Jean de Kronstadt, et considéré à juste titre comme le principal conservateur de la mémoire du Batiouchka de toute la Russie. Le Père Gennadi l’ y a intitulé : «La force du Baptême. Premier miracle de Saint Jean de Kronstadt, raconté par lui-même».
Saint Jean de Kronstadt est un grand thaumaturge ; il accomplit une multitude de miracles qu’il est impossible de dénombrer. Mais quand donc accomplit-il le premier d’entre eux? Read more
Ce titre quelque peu léger masque une réalité riche et dense, celle de la vénération de Saint Spyridon, véritable tradition spirituelle, au sein de la lignée impériale des Romanov. Le texte ci-dessous est la traduction d’une conférence donnée au Monastère des Danilov à Moscou, le 13 mars 2007, par Madame Olga Nikolaevna Koulikovskaïa-Romanova, Présidente du fonds de bienfaisance de Son Altesse Impériale la Grande Princesse Olga Alexandrovna, à l’occasion de la venue en Russie de la dextre de Saint Spyridon. Voici la seconde partie du texte, la première se trouvant ici.
En 1817, suite aux démarches de la Souveraine Impératrice Élisabeth Alekseievna, une autre église Saint Spyridon fut installée dans l’Institut Élisabéthain pour dames à Saint-Pétersbourg ; on y conserve une relique provenant de Kerkyra : un morceau d’une pantoufle de velours de Saint Spyridon. A Kerkyra, un usage consiste à changer une fois l’an les pantoufles qui chaussent les pieds des saintes reliques protégeant le saint lors de ses excursions miraculeuses entreprises à travers la terre entière, en réponse aux prières des fidèles. Pareil usage prévaut chez nous avec les chaussures de Saint Serge de Radonège. Les pantoufles de Saint Spyridon, usées au bout d’un an, sont données aux fidèles. Ce genre de présent est évidemment remis aux Orthodoxes les plus illustres. La construction de l’église Saint Spyridon, grâce aux démarches mises en œuvre par l’Impératrice Élisabeth, fut clairement un cadeau spirituel de l’Impératrice à l’occasion du quarantième anniversaire de son époux béni, le Souverain Alexandre Ier. Read more
Le 20 juillet 2017, le site Pravoslavie.ru a publié la version originale russe du texte ci-dessous, écrit le 23 octobre 1990 par l’Archiprêtre Alexandre Novopachine. Celui-ci y aborde, en présentant un témoignage essentiel, un élément fascinant de l’histoire de la Russie : le 19 novembre 1825, à Taganrog, le Tsar Alexandre Ier le Béni ne serait pas mort mais aurait commencé une vie érémitique et serait devenu par la suite le Saint Starets Théodore Kouzmitch.
Le cinq juillet est un jour solennel à Tomsk. C’est en effet le cinq juillet 1995 que furent inventées les saintes reliques du juste serviteur de Dieu, le Saint Starets Théodore de Tomsk, appelé au cours de sa vie terrestre, et parfois maintenant encore, Saint Théodore Kouzmitch. On célèbre donc ce jour une Liturgie à l’occasion de la fête dans l’église de la Mère de Dieu de Kazan du Monastère de la Mère de Dieu-Saint Alexandre.Et il arrive que ce soit le Métropolite Rostislav de Tomsk et Asinovsk lui-même qui préside la célébration, entouré d’autres évêques. Read more