L’original russe de la traduction ci-dessous est paru le 01 avril 2021 sur le site Pravoslavie.ru, sous le titre Памяти преподобного Симеона Псково-Печерского. Il est consacré à la mémoire d’un des grands startsy du XXe siècle, le Père Siméon (Jelnine) du Monastère des Grottes de Pskov, qui fait officiellement partie du chœur des saints moines glorifiés par l’Église Russe.
«Mais non, je ne suis pas clairvoyant du tout, dit de lui-même, avec un léger embarras et de l’ennui, le Starets Siméon. Le grand don de clairvoyance, le Seigneur le donne à ses élus. Dans mon cas, c’est ma longévité qui m’aide, simplement. Je suis entré dans cette maison avant les autres, et je connais mieux son organisation. Les gens viennent à moi avec leurs chagrins et leurs doutes, et une personne agitée est comme un enfant; on le tient comme sur la paume d’une main…» Read more
L’Archimandrite Raphaël est un défenseur ardent de la Tradition de l’Église. Il a consacré une grande partie de sa vie longue de 90 ans ainsi que la majeure part de sa production littéraire foisonnante à la défense des dogmes et à la façon de les mettre en œuvre dans la vie de l’Église et du chrétien. Le texte ci-dessous est la traduction en plusieurs parties d’un original dû au Père Archimandrite Raphaël (Kareline), et extrait de son livre »Le Souffle de Vie» (Дыхание жизни), publié en 2007 par les Éditions de l’Éparchie de Saratov et repris par la suite sur le site Pravoslavie.ru. Il s’agit, comme son titre l’indique, d’un examen approfondi de la notion de sainteté. Des éléments de biographie de l’Archimandrite Raphaël sont accessibles ici.
Que signifie le mot «saint», que nous utilisons non seulement dans la vie liturgique, mais aussi, souvent, dans la vie quotidienne? Sur base de quoi l’Église glorifie-t-elle les héros de la foi, témoignant ainsi de leur sainteté et nous donnant le droit de nous adresser à eux dans nos prières?
Si nous demandons aux gens qui nous entourent, et parmi eux aux chrétiens vivant la vie de l’Église, ce que signifie «un saint homme?», nous obtiendrons des réponses disparates. Read more
Le texte ci-dessous est la traduction d’une homélie du Hiéromoine Kyrill (Popov), professeur à l’Académie de Théologie Sretenski de Moscou, prononcée le 8 septembre 2020, jour de la rencontre de l’icône de la Très Sainte Mère de Dieu de Vladimir, et publiée sur le site du monastère Sretenski à Moscou.
Un jour, on a demandé à un ermite quel exploit chrétien était supérieur aux autres. Il répondit: l’exploit de la prière. Il y a un dicton bien connu: «prier pour les gens, C’est verser du sang...» Prier pour un homme, c’est le laisser entrer dans notre vie, devenir responsable et se porter garant de lui. Prier pour le prochain n’est pas seulement un ensemble vide de mots, mais une acceptation de la douleur et du chagrin de l’autre. Et s’il est si difficile de prier pour l’homme, combien est-il plus difficile de prier pour le monde. C’est pourquoi tous nous n’avons n’a pas un tel pouvoir de prière, mais seulement les élus. Et plus précisément notre Très Sainte Mère de Dieu et Toujours Vierge Marie accomplit en permanence cette intercession pour le monde. Son chemin de vie fut pénible et difficile, mais son obédience posthume de prière incessante pour le genre humain est tout aussi difficile. Read more
L’Archimandrite Raphaël est un défenseur ardent de la Tradition de l’Église. Il a consacré une grande partie de sa vie longue de 90 ans ainsi que la majeure part de sa production littéraire foisonnante à la défense des dogmes et à la façon de les mettre en œuvre dans la vie de l’Église et du chrétien. Le texte ci-dessous est la traduction d’un original de l’Archimandrite Raphaël Kareline, paru le 3 septembre 2005 sur le site internet de l’Archimandrite. L’auteur y dépeint brièvement sa vision de la Tradition. Une courte biographie de l’Archimandrite Raphaël est disponible ici.
Qu’est-ce que la Tradition? Quels sont le sens et la signification de ce terme? Littéralement, tradition signifie «transfert», le transfert de valeurs durables acquises ou préservées par l’histoire. La tradition est un héritage spirituel qui se transmet de génération en génération. Nous vivons une époque où les traditions s’effondrent et disparaissent à une vitesse stupéfiante, comme si un rouleau compresseur en fonte roulait sur le globe, détruisant par son poids les valeurs culturelles et spirituelles des peuples et transformant les gens en une masse homogène. Read more
Le texte ci-dessous est la traduction d’un original russe publié le 27 juillet 2011 sur le site Pravoslavie.ru. Il s’agit d’un texte, très probablement d’une homélie, du Saint Archevêque Jean de Shangaï, Bruxelles et San Francisco, consacré au Saint Prince Vladimir égal-aux-apôtres, à l’occasion du jour où l’on fête la mémoire de celui-ci.
«Celui qui (…) aura pratiqués et enseignés [un de ces moindres commandements], sera grand dans le royaume des cieux» (Math.5,19). Pourquoi le grand-duc Vladimir est-il Saint et qualifié d’égal-aux apôtres? Il s’est converti des ténèbres païennes à la lumière du Christ, se faisant lui-même baptiser, baptisant Kiev et faisant baptiser les habitants des autres villes et régions de sa Principauté.
Il fut le premier des souverains de toute la Russie à devenir chrétien et marqua ainsi le début de l’organisation chrétienne de l’État russe. Avec lui, la puissance Russe devient orthodoxe et le christianisme pénètre dans tous les domaines de la vie publique et de la vie du peuple.
A-t-il agi uniquement en tant que souverain? Sa démarche se limita-t-elle à l’activité de l’État? Non, il fut lui-même un véritable chrétien et prêcha le Christ moins par ses paroles que par son exemple personnel. Read more
Le texte ci-dessous est la troisième partie de la traduction de l’entretien tenu le 17 juillet 2019 par Madame Olga Orlova avec le Père Valerian Kretchetov. Le texte original est précédé de l’introduction suivante. A l’occasion du jour lors duquel nous fêtons la mémoire des Saints Strastoterptsy impériaux, nous nous sommes entretenus de la fidélité au Christ et de la démarche par laquelle nous nous faisons héritiers de Dieu et cohéritiers du Christ, avec l’Archiprêtre mitré Valerian (Kretchetov), Recteur de l’église du Pokrov de la Très Sainte Mère de Dieu et de l’église des Néomartyrs et des Confesseurs de la Foi, à Akoulovo. Les deux premières parties de la traduction se trouvent ici.
Vladika Alexis (Frolov) disait que dans chaque situation qui nous est envoyée, nous devons justifier Dieu, c’est-à-dire les gens qui nous font du mal, jusqu’à la mort, même la mort sur la croix, comme dans le cas du Tsar et de sa famille, et de tous les nouveaux martyrs. Se condamner soi-même et justifier autrui. Concrètement, cela veut dire tout le monde, depuis le monstre révolutionnaire jusqu’à Dieu?
Que signifie «justifier»? Le mot «jugement» doit être analysé, approfondi. «Enseigne-moi Tes jugements». La justice De Dieu. Comment la comprendre, envers soi-même? Ce qui se passe avec chacun est lié à la personnalité de chacun. Ceux qui souffrent, pour une raison quelconque, ont chacun une souffrance différente. Mais tout ne se résume pas simplement à cela. Il est dit, rappelez-vous: l’arbre de la Croix pousse dans le terreau du cœur. «L’arbre près des eaux courantes», ces passions qui bouillonnent dans notre cœur. Aussi lourde soit notre croix, le bois dont elle est faite, nous l’avons fait croître nous-mêmes. À celui qui s’adonne le plus au labeur, on envoie en conséquence. Read more