Vie et podvigs de l’Archimandrite du Grand Schème Andronique (Loukach) (2)

Craignez trois choses : 
quand vous mourrez, 
comment vous mourrez, 
et où vous retrouverez-vous ensuite. 
(Archimandrite du Grand Schème Andronique)
1

Le texte ci-dessus est la traduction en plusieurs parties d’un chapitre du livre «La vie des Startsy de Glinsk : l’Archimandrite du Grand Schème Seraphim (Romantsov), l’Archimandrite Andronique (Loukach) et le Métropolite du Grand Schème Seraphim (Majouga)» (Жизнеописание Глинских старцев: схиархимандрита Серафима (Романцова), схиархимандрита Андроника (Лукаша), схимитрополита Серафима (Мажуги)), Éditions du Désert de Glinsk, 2010. Ce chapitre rapporte la vie et les podvigs du Starets Archimandrite du Grand Schème Andronique (Loukach), que l’Église accueillit officiellement dans le chœur des saints en mars 2009; sa mémoire est célébrée le 9/22 septembre, lors de la Synaxe des Saints Startsy de Glinsk. Le début de la traduction se trouve ici.

Ainsi, par la grâce du Seigneur, Alexis franchit pour la première fois le seuil du Saint Désert de Glinsk. En voyant les frères, les habitants du monastère, je pensais qu’ils ressemblaient à des anges, dit-il lui-même plus tard. Son âme était enveloppée d’une paix empreinte de grâce et il ressentit une grande joie en lui-même. «Mon esprit était exalté, dit encore le Starets, et de toute mon âme, de tout mon esprit et de tout mon souffle, je me suis tourné vers la Reine des Cieux pour qu’Elle me reçoive dans le troupeau qu’Elle avait rassemblé pour glorifier sans cesse le Seigneur, parmi les moines pareils aux anges». Alexis fit à la Très Sainte Mère de Dieu la promesse de servir le Seigneur jusqu’à la fin de sa vie, de tout supporter, de tout tolérer et de demeurer ici sans jamais sortir, toute sa vie. Après cela, Alexis ressentit plus encore de joie dans son cœur et d’espoir en la miséricorde de la Très Sainte Mère de Dieu. Read more

Vie et podvigs de l’Archimandrite du Grand Schème Andronique (Loukach) (1)

Craignez trois choses : 
quand vous mourrez, 
comment vous mourrez, 
et où vous retrouverez-vous ensuite. 
(Archimandrite du Grand Schème Andronique)
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Le texte ci-dessus est le début de la traduction en plusieurs parties d’un chapitre du livre «La vie des Startsy de Glinsk : l’Archimandrite du Grand Schème Seraphim (Romantsov), l’Archimandrite Andronique (Loukach) et le Métropolite du Grand Schème Seraphim (Majouga)» (Жизнеописание Глинских старцев: схиархимандрита Серафима (Романцова), схиархимандрита Андроника (Лукаша), схимитрополита Серафима (Мажуги)), Éditions du Désert de Glinsk, 2010. Ce chapitre rapporte la vie et les podvigs du Starets Archimandrite du Grand Schème Andronique (Loukach), que l’Église accueillit officiellement dans le chœur des saints en mars 2009; sa mémoire est célébrée le 9/22 septembre, lors de la Synaxe des Saints Startsy de Glinsk.

La terre natale du grand luminaire de l’Église du Christ, l’Archimandrite Andronique, fut le village de Loupa, dans l’ouïezd de Romny, dans le Gouvernorat de Poltava. Il y naquit le 12 février 1889, dans une famille paysanne et fut nommé Alexis. Son père, Andrei Loukach remplissait en outre la charge de postier du village et transportait le courrier venant de la ville de Romny. Sa mère, Akilina, était femme au foyer. La mère de ce grand starets était belle, son visage exprimant la foi, la piété, la modestie, l’amour pour Dieu et pour les autres. Contre son gré, elle avait été liée par des liens du mariage avec un homme qui n’était pas digne d’être appelé son mari. Read more

La Moniale du Grand Schème Maria et Optino Pustin’

Article publié sur le site Optina-pustin.ru le 15 janvier 2013, et initialement rédigé par Anton Jogolev, journaliste éditeur du magazine et du site internet Blagovest Samara, en 2000, moins d’un an après la mort (le 14 janvier 2000) de la Bienheureuse Folle-en-Christ et Moniale du Grand Schème Maria Ivanovna Matoukassova, l’une des grandes staritsy de la Russie contemporaine.
Les dernières années de la vie de la Bienheureuse Moniale du Grand Schème Maria furent été liées au Désert d’Optino. Si, son podvig initial de folle-en-Christ s’accomplit au vu et au su de tous, lorsqu’elle reçut le grand schème, en janvier 1998, c’est une service différent qu’elle rendit, celui d’intercéder par la prière pour le monde entier et, selon les paroles du velitchanié des saints moines, devenir «guide des moines et interlocutrice des anges». Cette période de sa vie est racontée par le Hiérodiacre Alexandre (Matioukhine), membre de la communauté monastique du Désert de l’Entrée au Temple d’Optino, écrivain spirituel, auteur d’un livre sur un ascète contemporain, le Starets Nikolas de Diveevo.

Estimez-vous que Maria Ivanovna a été acceptée au Désert d’Optino comme une femme de Dieu?
Matouchka Maria elle-même a répondu à cette question, avant de mourir, en quittant notre monastère… Les uns l’acceptèrent, les autres pas … Il y eut des admirateurs sincères de la Staritsa, et il y en eut beaucoup. Mais apparemment, ses prédictions et ses conseils ne recevaient pas d’acceptation unanime, ils étaient écoutés, mais pas mis en œuvre.
Mais quelle qu’ait été l’attitude de certains envers Matouchka, nous étions nombreux à éprouver le sentiment que toute la situation dans le monastère était dirigée par la Moniale du grand schème Maria. Elle restait calmement assise sur sa chaise, apparemment n’intervenait dans rien, se «faisait toute petite», de toutes les manières possibles, et pourtant toute la situation était entre ses mains. Le microclimat du monastère s’améliora notablement avec l’arrivée de la Staritsa chez nous. Read more

Succession dans la paternité spirituelle: Valaam – Monastère des Grottes de Pskov. (2)

Si les gens
savaient ce qui les attend,
ils prieraient 
tout le temps.
(Archimandrite Hippolyte)1

Le texte ci-dessous est la traduction d’un article de Madame Nadejda Chepelov. Publié le 26 décembre 2018 sur le site Pravoslavie.ru.
L’Archimandrite Hippolyte (Khaline. 1928 – 2002), moine de la Sainte Montagne, fut l’un des plus grands startsy de la Russie contemporaine. Il mena son podvig au Monastère des Grottes de Pskov pendant 12 ans, et y fut nourri spirituellement par les startsy du Monastère de Grottes de Pskov et de Valaam. Le présent article est basé sur les souvenirs de l’Archimandrite Hippolyte, de l’Archimandrite du grand schème Kensorine (Fiodorov) et de la moniale Maria (Stakhovitch). Les photos de leurs archives personnelles et les notes du journal du Starets de Valaam, le Moine de Grand Schème Nikolai (Monakhov), ont été utilisées. La première partie du texte se trouve ici. Read more

Succession dans la paternité spirituelle: Valaam – Monastère des Grottes de Pskov. (1)

Si les gens
savaient ce qui les attend,
ils prieraient 
tout le temps.
(Archimandrite Hippolyte)1

Le texte ci-dessous est la traduction d’un article de Madame Nadejda Chepelov. Publié le 26 décembre 2018 sur le site Pravoslavie.ru.
L’Archimandrite Hippolyte (Khaline. 1928 – 2002), moine de la Sainte Montagne, fut l’un des plus grands startsy de la Russie contemporaine. Il mena son podvig au Monastère des Grottes de Pskov pendant 12 ans, et y fut nourri spirituellement par les startsy du Monastère de Grottes de Pskov et de Valaam. Le présent article est basé sur les souvenirs de l’Archimandrite Hippolyte, de l’Archimandrite du grand schème Kensorine (Fiodorov) et de la moniale Maria (Stakhovitch). Les photos de leurs archives personnelles et les notes du journal du Starets de Valaam, le Moine de Grand Schème Nikolai (Monakhov), ont été utilisées.
L’archimandrite Hippolyte (Khaline) entra au Monastère des Grottes de Pskov en 1957. Il se confessait et révélait ses pensées au Starets Siméon (Jelnine), père spirituel du monastère. Au monastère, il a rencontra un jeune novice, le futur Père Kensorine, et ils restèrent amis pour la vie. Ensemble, ils rendirent un jour visite au Starets Siméon, et en les voyant arriver il leur dit: «Voilà les supérieurs qui arrivent…. vous serez higoumènes». En effet, le Père Kensorine est devenu le Supérieur du Monastère de Sviatogorsk dans l’Éparchie de Pskov, et le Père Hippolyte, après le Mont Athos, est devenu le Supérieur du Monastère de Rylsk dans l’Éparchie de Koursk. Les novices reçurent la bénédiction du Père Siméon pour devenir moines et le jour même, en 1959, ils reçurent la tonsure et la mantia monastique. Read more

L’Higoumène Boris (Khramtsov) (10)

Rares
furent
en tous temps
les authentiques
vénérateurs de Dieu.
(Métropolite Innocent de Penza)

Aujourd’hui encore, nous ne réalisons pas combien nombreux furent les justes et les saints dans la Russie du XXe siècle, et notamment dans la Russie de la fin du XXe siècle. Certains seront glorifiés par l’Église, le podvig des autres restera connu seulement d’un cercle restreint, plus local. Le texte ci-dessous est la traduction de la vie d’un de ces héros de l’ascèse très peu connus en Occident. L’Higoumène Boris (Khramtsov) fut un fils spirituel de l’Archimandrite Naum (Baïborodine) de bienheureuse mémoire. Un saint homme, lui aussi. L’original russe est accessible librement sur l’internet, mais il fut également publié en 2005 sous forme de livre intitulé «Крестный Путь Игумена Бориса» (Le chemin de croix de l’Higoumène Boris) aux éditions Palomnik. La traduction ci-dessous fait partie de la troisième partie de ce livre, intitulée : Les yeux tournés vers le ciel. Il s’agit de souvenir d’enfants spirituels du Père Boris. Le texte ci-dessous termine le récit d’une famille de Moscovites. Les dix parties déjà publiées traduisent les pages de 8 à 77 du livre précité. Les parties précédentes du texte se trouvent ici.

Batiouchka nous aidait avec tant de chaleur et de douceur quand nous commencions à confesser nos péchés «Allez-y racontez vos histoires, vos espiègleries, vos questions, vos cabotinages!» Et la pression du péché se dissipait immédiatement. Il est difficile de transmettre avec des mots l’attitude de Batiouchka envers les gens; les mots ne peuvent remplacer même la plus brève des rencontres et des conversations avec le Père Boris. Aucun cœur ne pouvait résister au sourire de Batiouchka, toute son apparence exprimait sa paix intérieure et son amour illimité pour Dieu et les hommes. En nous racontant les mutuellement nos rencontres avec Batiouchka, nous avons compris que le Seigneur lui avait donné le don de clairvoyance, qu’il s’efforçait de dissimuler par tous les moyens. Ainsi, un jour, saluant notre famille avant voyage en mer, Batiouchka nous avertit qu’il pourrait y avoir des terroristes à proximité, mais ils ne nous toucheraient pas.Et de fait, quelques jours plus tard, il y eut une attaque près de l’endroit où nous séjournions lors de nos vacances. C’était septembre 2000, au village de Lazarevskoïe. Read more