Métropolite Néophytos de Morfou. Comment je voyais Saint Païssios l’Athonite. (3)

MNMoLe texte ci-dessous est la traduction d’une version russe mise en ligne le cinq février 2023 sur le site du Monastère Sretenie de Moscou, sous le titre :ПРЕПОДОБНЫЙ СТАРЕЦ ПАИСИЙ СВЯТОГОРЕЦ. ЧАСТЬ 2 Митрополит Морфский Неофит (Масурас). Dans ce texte, transcription d’une vidéo, le Métropolite Néophytos de Morfou illustre certains traits particuliers du Saint Geronda Païssios.

Saint Païssios répétait souvent qu’il est bon que nous entretenions une bienveillante inquiétude au sujet de notre âme, de notre famille, de notre patrie, de l’Orthodoxie, des musulmans, des croyants, des incroyants. Pourquoi disait-il cela? C’est mon interprétation personnelle, et je peux me tromper, mais je pense que c’était parce qu’il était un réfugié. J’ai déjà souligné que Saint Jacques (Tsalikis) en était un aussi. Read more

Métropolite Néophytos de Morfou. Comment je voyais Saint Païssios l’Athonite. (2)

MNMoLe texte ci-dessous est la traduction d’une deuxième partie d’une version russe mise en ligne le premier février 2023 sur le site du Monastère Sretenie de Moscou, sous le titre :ПРЕПОДОБНЫЙ СТАРЕЦ ПАИСИЙ СВЯТОГОРЕЦ. ЧАСТЬ 1 Митрополит Морфский Неофит (Масурас). Dans ce texte, transcription d’une vidéo, le Métropolite Néophytos de Morfou illustre certains traits particuliers du Saint Geronda Païssios.

Un autre trait remarquable de Saint Païssios était l’acuité de son esprit. Avec l’aide de celle-ci, il s’adaptait à son interlocuteur. Avec les évêques, il parlait comme un évêque, avec le patriarche, comme un patriarche, avec un moine, comme un moine, avec un père de famille, comme un père de famille. C’était un trait étonnant chez cet homme qui aima l’ascèse dès son jeune âge : s’adapter à son interlocuteur, quel que soient l’âge et la situation de celui-ci. Il était un homme très sincère. Voulez-vous que je vous parle d’un petit défaut? Read more

Métropolite Néophytos de Morfou. Comment je voyais Saint Païssios l’Athonite. (1)

MNMoLe texte ci-dessous est la première partie d’une version russe mise en ligne le premier février 2023 sur le site du Monastère Sretenie de Moscou, sous le titre :ПРЕПОДОБНЫЙ СТАРЕЦ ПАИСИЙ СВЯТОГОРЕЦ. ЧАСТЬ 1 Митрополит Морфский Неофит (Масурас). Le Métropolite Néophytos de Morfou propose de garder en mémoire certains traits particuliers du Saint Geronda Païssios.

Saint Païssios est un saint homme e avec lequel la Divine Providence me jugea digne de faire connaissance en 1982, quand j’étais étudiant à la Faculté de Droit. Par la suite, étant devenu diacre à Chypre, je me rendais de temps à autre à la Sainte Montagne. Je ne cache pas que l’aimant le plus puissant pour beaucoup de visiteurs, c’était la personnalité du saint Geronda Païssios. C’était quelqu’un qui pouvait sentir la douleur de l’autre, qui pratiquait la prière du cœur. Read more

Saint Luc de Crimée. Homélie pour la fête de la Nativité du Christ

«... en 38 années de sacerdoce presbytéral et épiscopal, j'ai prononcé environ 1250 homélies, dont 750 furent mises par écrit et constituent douze épais volumes dactylographiés...»
(Le Saint Archevêque Confesseur et chirurgien Luc de Crimée)
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Homélie prononcée par Saint Luc de Crimée, le jour de la fête de la Nativité du Christ en l’année 1957. Le texte original russe est la première homélie du Tome 2 des Homélies de Saint Luc de Crimée, publiées par l’Éparchie de Simféropol en 2004.

Je vois un Mystère étonnant qui dépasse l’entendement:une grotte est devenue le Ciel et la Vierge remplace le trône des Chérubins;la crèche est la demeure où repose celui que l’univers entier ne pouvait contenir, le Christ notre Dieu infini que nous chantons et magnifions (Irmos de la Nativité, neuvième ode)
En ce grand jour, la Sainte Église se souvient d’un grand événement profondément mystérieux et incompréhensible, devant lequel tous les autres événements de l’histoire du monde sont complètement insignifiants : la Nativité du Fils Coéternel de Dieu dans la chair humaine par la Toute Sainte Vierge Marie, pour le salut du genre humain tombé dans les péchés. La crèche dans laquelle ce profond mystère a eu lieu est devenue vraiment le ciel, car Dieu y est apparu. La petite crèche, à partir de laquelle les animaux se nourrissaient, abrita le Dieu de l’univers entier. Du prophète Isaïe, du Psalmiste David, dans les Livres des Rois, nous lisons que Dieu est assis sur les chérubins, comme sur Son trône, et maintenant nous voyons le Fils Coéternel de Dieu reposer sur une humble couchette et sur les bras de sa Très Pure Mère terrestre, Qui est maintenant en vérité nommée Trône des Chérubins.
Prosternons-nous devant la crèche de Bethléem, dans laquelle le Roi des cieux, en Son Image d’Homme-Dieu, s’est manifesté au Monde dans les conditions les plus misérables.
Insondable pour nous est cette immense humilité, insondable, ce mépris du Seigneur Jésus né maintenant, envers toute gloire de ce monde. Mais rappelez-vous les paroles de Dieu annoncées par le prophète Isaïe: «Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, – oracle de Yahweh. Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies et mes pensées au-dessus de vos pensées» (Is.55, 8-9).
Et non pas à notre manière, mais à Sa manière, le Seigneur notre Dieu, Jésus-Christ, a souligné la grandeur de Sa Nativité dans la crèche de Bethléem.
Quel miracle, cette faculté propre à Dieu seulement, d’annoncer Sa naissance terrestre aux proches et à ceux qui étaient loin, au simple et à l’analphabète comme au sage et au savant. Les simples étaient proches de lui. C’est de leur milieu que plus tard, Il élit Ses Apôtres. Ils appartenaient au peuple qu’Il avait choisi, ils croyaient en le Vrai Dieu, ils comprenaient la langue des de la Sainte Écriture. A eux, Il envoya au milieu de la nuit profonde, Son ange, qui leur dit: «Ne craignez point, car je vous annonce une nouvelle qui sera pour tout le peuple une grande joie. Il vous est né aujourd’hui, dans la ville de David, un Sauveur, qui est le Christ Seigneur. Et voici ce qui vous servira de signe : vous trouverez un nouveau-né enveloppé de langes et couché dans une crèche.»(Lc.2,10-12). Et soudain, le ciel s’ouvrit devant les yeux des bergers, et une foule d’anges apparut devant eux, confirmant ce qui venait de leur être annoncé par un chant céleste étonnant: «Gloire à Dieu au plus haut des cieux, paix sur la terre et aux hommes, bienveillance»(Lc.2,14).
Tout à fait différente, mais tout aussi miraculeuse, est la révélation par le Seigneur Dieu du grand secret de la descente sur la terre de Son fils Coéternel à d’autres gens, très éloignés, les mages de l’Orient, savants sages, gens nobles qui ne connaissaient pas encore Le vrai Dieu. Par l’apparition miraculeuse de l’étoile, il les convainquit de parcourir un long chemin et aller adorer le Fils de Dieu Qui venait de S’incarner, le Sauveur du monde.
Qui étaient ces mages de l’Orient? Des scientifiques très éminents du monde antique, des observateurs profonds et incessants du ciel étoilé, du mouvement et du courant des étoiles.
Les moyens dont disposait leur science étaient très primitifs. Ils n’avaient pas de télescopes et d’autres instruments optiques puissants dont disposent les astronomes actuels, mais ils connaissaient profondément les mathématiques, cette science très importante, car sans elle, il est impossible de comprendre le mouvement des étoiles et des planètes. Leur science, l’astrologie, est maintenant considérée comme une fausse science, car ils croyaient que, par le mouvement des étoiles et surtout par l’apparition de nouvelles étoiles, il était possible de reconnaître et de prédire les événements historiques, la naissance et le destin des grands hommes.
Il plut à Dieu d’attirer l’esprit et le cœur de ces anciens savants vers la Nativité de notre Seigneur Jésus-Christ, de la Deuxième Personne de la Sainte Trinité, qui prit chair à leur époque, le Sauveur du monde.
Comme je voudrais que de tout cela, des anciens savants, les mages, de la miraculeuse étoile qui les amena à Bethléem, se souviennent aussi les savants actuels, qui, pour la plupart, ont remplacé la foi en Dieu par la foi en la science; afin qu’ils se souviennent qu’il y a deux sphères d’existence: l’existence matérielle et l’existence spirituelle. La puissance de la science est extrêmement grande, pénétrant de plus en plus profondément dans les mystères de l’être matériel, et on ne voit pas la fin de ses grandes réalisations. Mais que les savants ne tirent pas fierté de leur sagesse! Et je rappellerai à ceux qui ne vivent que par la foi scientifique la parole étonnante du Seigneur Jésus-Christ: «Je contemplais satan tombant du ciel comme la foudre»(Lc.10,18). On ne tombe que de haut en bas, et la chute de satan du ciel sur terre montre que les cieux, cette sphère de l’être spirituel, sont bien au-dessus de l’existence matérielle. Cela nous est également confirmé lors de la tentation de notre Seigneur Jésus-Christ par le diable après son jeûne de 40 jours dans le désert. Le diable a emmené le Seigneur Jésus sur une haute montagne, et Lui a montré en un instant tous les royaumes de la terre et leur gloire, il a dit: «Je Te donnerai toute cette puissance et toute la gloire de ces royaumes; car elle m’a été livrée, et je la donne à qui je veux. Si donc Tu Te prosternes devant moi, elle sera toute à Toi» (Lc.14,6-7).
Il est fort possible que la science si puissante révèle un jour tous les mystères de l’existence matériel. Mais comme le diable, rejeté du ciel pour son orgueil, fut privé de sa participation aux grands mystères de la sphère spirituelle, aux orgueilleux savants qui ont perdu la foi en Dieu, sera inaccessible tout ce qui se rapporte à la sphère supérieure de l’être spirituel, dans laquelle existent et agissent ses lois propres, inaccessibles à l’esprit humain. Ces lois ne sont accessibles qu’aux saints qui sont devenus des temples de l’Esprit de Dieu, des amis et même des frères du Seigneur et Dieu Jésus-Christ, descendu maintenant du ciel sur la terre pour sauver le genre humain par Sa divine prédication, et non seulement par elle, mais même, et il est terrible de le dire, par Sa Chair et Son Sang. Vous et moi, marchons à Sa suite, vous tous, frères et sœurs.
Amen.

Traduit du russe.

Saint Jean de Kronstadt: le prêtre est un ange.

Le texte ci-dessous est la traduction d’extraits tirés du journal de Saint Jean de Kronstadt, et consacrés à la prêtrise. Il s’agit toutefois en même temps de la traduction des pages 583 à 585 du livre «Le Père Jean de Kronstadt» («Отец Иоанн Кронштадский»), du Métropolite Benjamin Fedtchenkov, au Chapitre 8 de la partie de ce livre intitulée Journal «Ma vie en Christ», extraits, dans laquelle le Métropolite Benjamin a repris les extraits qu’il avait sélectionnés, en leur ajoutant des intertitres. L’édition utilisée est celle publiée en 2000 à Moscou par Palomnik. En ce jour, 20 décembre / 02 janvier, nous célébrons la fête de la natalice du Saint et Juste Père Jean de Kronstadt.

Le Christ est le vrai Pasteur
«Maître! Ma prière avec larmes pour mes enfants spirituels et pour tous les chrétiens orthodoxes qui te plaisent, accueille-la, à cause des soins que je leur donne pour leur salut, à cause de mes soins pastoraux! Sois, à cause de ma prière, Toi-même pour eux… Sois pour eux tous, l’amour maternel, dont moi je suis pauvre, dévoué tendrement à leur vrai bien, «afin de les sauver tous»(1Cor.9,22). Tu es le seul vrai Pasteur, qui pait invisiblement et secrètement les âmes humaines, Tu es le seul vrai et sage Maître, Qui au cœur même de ceux qui sont à Toi; Tu es le Seul à aimer vraiment Tes créatures, Tes enfants par la grâce; en Toi est la sagesse, l’abîme de toute-puissance.
Sois donc, Vladika, à ma place, Pasteur et Maître de Tes brebis qui me sont confiées par Toi. A ma place sois pour eux la lumière, l’œil, les lèvres, la main, et la sagesse, et plus que tout l’amour, dont je suis pauvre, moi le grand pécheur.»

La grâce de la prêtrise Read more

Saint Porphyrios le kavsokalivite et la Bienheureuse Maria de Somino

Bien souvent au cours de l’année liturgique, il arrive que notre Église célèbre le même jour la mémoire de saints et bienheureux auxquels la Divine Providence assigna des destinées terrestres bien différentes, célébrité pour les uns et humble vie cachée pour les autres.

Mais tous sont unis dans le chœur de l’Église triomphante et adressent leurs prières incessantes en notre faveur à la Sainte Trinité.

Aujourd’hui, nous nous souvenons avec joie et action de grâce de Saint Porphyrios le Kavsokalivite et de la Bienheureuse Maria de Somino. Si on ne présente plus le premier, on peut rappeler que la seconde fut auxiliaire d’autel à l’église de Somino, petit village niché dans le coin Sud-Est de la Métropole de Saint-Pétersbourg et Ladoga. (Plus de détails à son sujet sont disponibles ici).

 

 

 

 

 

 

 

Saint Père Porphyrios, Bienheureuse Maria, priez pour nous !