L’article ci-dessous est la suite de l’étude de l’histoire de la formation du Canon de l’écriture du Nouveau Testament entamée avec le texte (traduit ici en cinq parties) «Le Nouveau Testament aux temps apostoliques». Le Saint Hiéromartyr, alors Archimandrite Hilarion, y examine la place des livres et la constitution progressive du Nouveau Testament dans l’Église chrétienne dans la période historique qui suivit celle des Apôtres, le temps des apologistes et des auteurs de polémiques anti-gnostiques. Le texte original compte 99 notes de bas-de pages; toutes sont des références (Épiphane de Chypre, Saint Eusèbe, Saint Irénée, Tertullien, etc.). Pour la simplicité de la lecture, nous avons omis ces notes et renvoyons à l’original ceux qui souhaiteront les examiner.
Si à la tête de l’Église de Lyon se trouvait Saint Irénée, évêque originaire d’Asie Mineure, lié par l’intermédiaire de son maître Polycarpe, à l’Apôtre Jean le Théologien lui-même, alors nous pouvons supposer que le Nouveau Testament de l’Église de Lyon devait contenir tous les écrits du Saint Apôtre Jean. Saint Irénée n’ a pas mentionné le nombre des épîtres conciliaires de Jean, mais il a cité littéralement les textes des deux premières épîtres, bien qu’il s’exprimât comme s’il ne connaissait qu’une seule épître. Read more