Nous remercions l’ami prêtre qui nous a transmis le document-photo ci-dessous, une page de calendrier. Il souhaitait en ce début d’année liturgique, nous faire profiter de la sagesse d’un saint pour aider à comprendre les temps mauvais que nous vivons. Il s’agit de la version russe d’un texte du Saint Évêque Nicolas (Velimirovtch) de Serbie, dont voici la traduction.
Si nos mauvaises qualités, nos péchés et nos passions disparaissaient, alors, les phénomènes qui leur correspondent dans la nature disparaîtraient également. Mais tant que l’homme sera un loup pour l’homme, il y aura des loups. Tant que l’homme sera pour l’homme une sangsue, il y aura des sangsues. Tant que l’âme humaine sera attachée aux choses terrestres et rampera sur terre, les serpents ramperont également sur terre. En un mot, tant que l’homme accentuera son athéisme et son immoralité, les prédateurs, les microbes, les tempêtes, les ouragans, les inondations, les incendies, etc. se multiplieront. La nature dépend de l’homme tant dans ses formes que dans ses contenus.
Dans les périodes de haute moralité des être humains, la nature fait l’expérience d’une marée haute du bien et le mal y est à marée basse.
À l’inverse, à l’époque de l’incroyance et de l’immoralité des êtres humains, la nature subit un accès de phénomènes du mal. Les nuages de criquets n’apparaissent pas quand ils le veulent; les maladies, les épidémies, la sécheresse obéissent à la même loi.
C’est à la mesure du bien dans l’homme que la nature donne sa propre mesure de fruits et de santé.
Traduit du russe
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