L’Archimandrite Georges (Evdatchev) raconte sa vie, marquée par la Providence divine. Il est le Supérieur du Monastère Saint Georges à Mechovsk, dans l’Oblast de Kalouga. Le texte original, préparé par Madame Olga Rojniova a été mis en ligne sur le site Pravoslavie.ru le 18 juillet 2019, sous le titre «К нам нельзя – доктор Ген молится»,или Как сбываются мечты. Toutes les photos proviennent du site Pravoslavie.ru.

Madame Rojniova

Invitée au Monastère Saint Georges de Mechovsk, je ne puis m’empêcher d’admirer ce merveilleux endroit. L’église est un bijou et elle recèle tant d’objets sacrés. Comment imaginer que l’Archimandrite Georges (Evdatchev), le supérieur du monastère a commencé à le restaurer en partant quasiment de rien. Quand il arriva, voici vingt ans, ici s’étendaient des pâtures et s’élevaient des morceaux épars de carcasse d’églises dévastées. Et à cette époque, la communauté des frères manquait souvent d’argent même pour acheter de quoi se nourrir.Aujourd’hui, une multitude de pèlerins vient au monastère y chercher la nourriture spirituelle, et les enfants des pèlerins peuvent se réjouir à la vue des nombreux animaux du monastère : paons, autruches, cerfs, yaks, écureuils et oiseaux.
Ce n’est pas en vain que le supérieur du monastère termina le cycle d’études de l’Académie vétérinaire Skriabine à Moscou. Ici, on est plutôt habitué aux vaches et aux poules, et tant les moines que les hôtes peuvent manger des œufs et des produits laitiers les jours non-jeûnés. On m’accueille avec joie. L’Archimandrite Georges s’occupe lui-même de rissoler des pommes de terre. Ici, on ne lésine pas sur les pommes de terre. D’après un des frères, batia1 (c’est ainsi qu’ils appellent le supérieur) prépare également un excellent borchtch. Après le repas, les frères se dispersent; chacun se consacrant à son obédience, et nous écoutons les récits du supérieur.

La Divine Providence

Quand je tourne mon regard vers les années que j’ai vécues, je distingue clairement la Providence Divine qui me guida dans la vie, et grâce à laquelle je me trouve ici, maintenant, au Monastère Saint Georges de Mechovsk.
J’ai grandi dans une famille profondément croyante. Et même tous les gens de notre Jilino, notre village (devenu aujourd’hui la ville de Kirov) étaient des croyants. C’était le seul village de l’Oblast de Kalouga qui n’accepta pas la collectivisation. Le pouvoir ne nous aimait pas, nous le villageois, à cause de cela. C’est pourquoi nous avons dû attendre 1965 pour avoir l’électricité (C’était en même temps l’année de ma naissance), malgré que Jilino se situait à seulement trois kilomètres du centre du raïon. Je me souviens de ce que lorsque j’étais à l’école, en première année, on éteignait souvent la lumière chez nous, et niania (la belle-mère de maman) allumait une lampe au kérosène. Chacun devait emmener à l’école sa propre fiole d’encre. On écrivait avec des plumes. Alors qu’on était déjà au début des années ’70.
Je suis le fils aîné de la famille qui comptait trois enfants. J’ai appris à le lire slavon d’église avant le russe. C’était niania qui nous élevait.
– Fiston, à quelle date tombe la fête de Cyr et Julitte ?
– Niania, comment le saurais-je?
– Prends le Psautier avec le calendrier
– Je le prends…
– Maintenant, lis!
– Mais enfin, je ne sais pas lire!
– Regarde, tu vois cette lettre,…
Et ainsi j’appris bien vite à lire le Psautier. Chez nous au village, on lisait habituellement à mi-voix, c’était une lecture musicale, comme un raspiev2.
Sans la prière, on n’arrive à rien
Tous les villageois vivaient avec la prière. Strictement. Les femmes priaient à la maison, coiffées du foulard. On envoyait paître le bétail avec une prière, on semait avec la prière, on labourait avec la prière. On n’allait nulle part sans la prière. Tout le monde jeûnait assidûment pendant les carêmes. L’attitude envers les défunt était empreinte d’une frémissante attention:on se sentait responsables d’eux. Ils ne pouvaient plus prier pour eux-mêmes, ils étaient incapables de s’aider eux-mêmes et attendaient la prière des vivants.

L’église du cimetière à Kirov

A l’école, on m’avait averti : tu n’as pas besoin de porter cette croix! Maman se rendit alors à l’école et leur dit sévèrement : «Je vous ai donné mon gamin pour que vous le fassiez étudier. Pour ce qui concerne la foi, c’est mon droit». En ces années-là, notre unique église était celle de la Nativité de la Très Sainte Mère de Dieu, au cimetière de la ville de Kirov. Des patrouilles montaient la garde autour afin d’en éloigner les jeunes. Notre niania nous cachait sous sa jupe, dans la télègue, et nous faisait entrer en cachette. Le pire était qu’il fallait voyager la-dessous trois kilomètres pour aller et trois pour revenir.
Après les huit classes, mes condisciples partirent à l’Institut Professionnel et Technique. Moi, j’ai décidé de rester jusqu’à la fin de la dixième année. Je formais des projets gigantesques:je voulais vivre de la terre, sans abandonner la foi. Je rêvais d’une grande ferme, avec beaucoup de terre, pour que les récoltes soient bonnes. Et je voulais en plus y ériger une église, une école, et une maison pour accueillir les pauvres. Je rêvais que si quelqu’un tombait malade, je puisse l’aider et le soigner comme un médecin.

On peut dire que mes rêves se sont réalisés.

Nous avons un monastère, avec des terres, des récoltes, une ferme. Nous avons restauré l’église, et les enfants viennent chez nous. Si vous vous promenez sur le territoire du monastère, vous verrez toutes sortes d’animaux et d’oiseaux. Nous ne manquons de rien, gloire à Dieu! Moi, je suis vétérinaire et je peux soigner, et même réaliser des opérations.
Mais alors, j’ai dû étudier à l’école. Dix petites filles et moi. Elle étaient tellement habituées à moi que parfois, elles oubliaient même qu’il y avait un garçon parmi elles. A l’école, j’aimais la chimie et la biologie. J’étais devenu ami avec les petites filles au point où, après la dixième classe, je suis entré avec elles à l’Institut technique du lait, dans l’Oblast de Tver. J’ai étudié et maîtrisé, avec de très bon résultats la technique fabrication du fromage. Et j’ai travail au kombinat fromager. J’étais en permanence avec Dieu, jamais, je n’abandonnai la prière.
Je fus appelé au service militaire. Je me souviens encore des instructions de mon père:«Si tu dois mourir pour la Patrie, meurs. Sois un bon soldat. Dans notre familles nous avons eu des partisans. L’oncle de papa s’appelait Georges. Les allemands l’ont pris et l’ont pendu à une grue, sous les yeux de tout le village. Souviens-t-en! Ne déshonore pas notre lignée!». J’ai servi dans l’artillerie. Au début, j’ai passé la période d’instruction à Nijni Novgorod. Ensuite, jeune sergent, je fus envoyé en Allemagne, à Perleberg. J’y ai fait partie d’une batterie anti-tanks, où je fus désigné comme responsable du véhicule blindé de reconnaissance. J’étais très sportif, un athlète. La foi ne me gênait en rien, elle m’aidait.
J’ai quitté l’armée avec le grade de premier sergent. Je voulais commencer l’enseignement universitaire. J’ai toujours aimé les animaux. Quand j’étais petit, j’avais à la maison des corbeaux, des pigeons, des tarins, et même des hérissons, et des lapins d’élevage. Je décidai donc d’enter à l’Académie vétérinaire. Mais la commission d’admission me répondit que l’accès était malaisé. Il fallait réussir un concours et seuls les sept premiers étaient admis. Vous devriez commencer par travailler au kolkhoze et là, on vous donnera des instructions… J’ai travaillé un an au kolkhoze comme technicien agricole responsable de la production alimentaire. Le weekend, je rentrais au village, chez mes parents, et je m’effondrais, abattu.
– Fils, qu’est-ce que tu as?
– Maman, j’ai honte de les regarder boire du tord-boyau, et comment ces manches travaillent après, et d’écouter toujours ces grossièretés sans limites…

Mon église favorite

L’église de la Déposition de la Tunique de notre Seigneur. Moscou

Au bout d’un an, je fus admis à l’Académie. Le jour où je partis étudier, j’emmenai une boîte de trois litres de choucroute, un morceau de lard gras et quinze roubles.
Chez nous, quand j’allais à l’église, j’avais chaque fois le sentiment que cela ne plaisait pas aux autorités, mais, à Moscou, personne ne te suit. J’étais libre d’aller prier dans n’importe quelle église. Du quai de la gare de Biélorussie, je me précipitai à l’église de la Déposition de la Tunique de notre Seigneur, dans le raïon du Don (une parente vivait dans ce coin). C’est dans cette église que furent célébrées les funérailles de la Bienheureuse Matronouchka. Arrivant devant l’église, je vis qu’elle était fermée pour nettoyage.
– Je peux juste passer le seuil et rester quelques instants?
– Bon, vas-y.
J’entrai au tout début du narthex et ressentis une émotion indescriptible. J’inspirai l’air de l’église et puis, j’eus la respiration coupée. Sur le mur Sud de l’église, je vis l’icône vénérée de la Très Sainte Mère de Dieu «Rédemption de ceux qui sont tombés», cette fresque glorifiée par des miracles et des guérisons. Et comme j’aimais cette église! Je devins un visiteur régulier de cette église et je priais devant cette icône : «Très Sainte Mère de Dieu, sauve celui qui est tombé dans les péchés, le serviteur de Dieu Guennadi!» (dans le monde, mon nom était Guennadi). Après, je priais devant l’icône de a Très Sainte Mère de Dieu de Kalouga: «Très Sainte Mère de Dieu, Tu es notre Maîtresse de Kalouga, guide-moi afin que mon destin soit placé sous Ta protection!». Ma prière fut entendue: la Maîtresse de la terre de Kalouga me ramena en terre de Kalouga…

«Le docteur Guen prie!»

Mes études à l’Académie commencèrent. J’allai m’installer à l’internat. La porte d’une chambre était grande ouverte. S’y trouvaient une quinzaine d’Africains, visiblement, en visite. Je pensai : il ne manquerait plus qu’on m’aie mis avec eux; je ne suis pas habitué aux étrangers… Mais voilà, on m’avait mis avec eux. Un de mes voisins était Zambien et l’autre Nigérien. Un protestant et un catholique. Pas facile à vivre. Comment prier au milieu d’eux? Après tout, ils pouvaient me dénoncer, à cette époque, l’Église était encore persécutée. Il arrivait qu’on renvoie des étudiants de l’université simplement parce qu’ils étaient croyants. Au début, j’ai donc été prudent. J’ouvrais mon cours d’anatomie, je plaçais mon livre de prières dessus et je priais. Je regardais autour de moi, et ils ne bronchaient pas. Ensuite, je me suis mis debout pour prier, comme il convient, et j’ai fait des métanies. Tout demeurait calme. J’ai alors pris le risque de ramener de la maison des icônes et des ‘routchniki’3 , et j’ai commencé à prier devant les icônes. Le respect que m’accordaient mes voisins augmenta. Un jour, quelqu’un frappa à la porte. Ils dirent:
– Pas pour l’instant. Le docteur Guen prie!
Et tant que je n’avait pas terminé mes prières, ils ne laissaient entrer personne.

Le Monastère de Mechovsk, quand il était à l’abandon

Et j’observais comme d’habitude toutes les règles du carême. Mes camarades de classe commencèrent à venir m’interroger au sujet de la foi. Ensuite, dans le groupe, ils furent nombreux à commencer à jeûner. Et après, ils vinrent avec moi à l’église. Et aujourd’hui, certains d’entre eux sont même devenus prêtres. Les enseignants remarquèrent que nous jeûnions. Le professeur Raïssa Vassilievna demanda lors d’un cours :
– Vous jeûnez maintenant?
– Oui
– Eh bien, voici une boîte de cornichons et une boîte de chou pour vous donner des forces!
Ainsi, pendant mes études à l’Académie vétérinaire, j’allais prier dans mon église favorite de la Déposition de la Tunique de notre Seigneur, n’y manquant aucun office. Un jour, alors que je priais au cours de l’office, le recteur de l’église, le remarquable Archiprêtre Vassili Svideniouk, m’invita dans le sanctuaire. Le sacristain vint me communiquer cette invitation, mais je me sentis mal à l’aise:
– Je suis un pécheur, comment pourrais-je entrer dans le sanctuaire?!

L’Archiprêtre Vassili Svideniouk

Lors de l’office suivant, l’invitation fut renouvelée. Quand j’entrai dans le sanctuaire, j’avais peur de respirer, j’avais le sentiment d’être aux Cieux. Le recteur dit alors:
– Donnez un sticharion au nouveau sacristain.
J’avais tellement envie de devenir moine
En 1991, alors que les cours de l’Académie vétérinaire venaient de se terminer, on inventa les reliques de Saint Seraphim de Sarov, qui se trouvaient dans la cathédrale d’Elokhov. J’arrivai dans la cathédrale, il y avait du monde, c’était noir de monde. Cela faisait des années que le peuple ne pouvait approcher de saintes reliques, on les en détournait.

Invention des reliques de St Seraphim de Sarov

Mais là, les fidèles avançaient et vénéraient la skoufa de Saint Seraphim. Je fus alors victime d’une tentation terrible. Je me souvint soudain du cours de virusologie. Je décidai toutefois: tout le monde vénère la skoufa, mais pour vaincre mes pensées idiotes, je vénérerai les reliques elles-mêmes, la tête du saint, dont une petite partie est visible sous la skoufa. Je vénérai les reliques, et d’un seul coup, toutes ces pensées furent dissipées. Mais je me disais: pourquoi ai-je étudié cinq ans et demie à l’Académie vétérinaire. En fait, je n’ai besoin de rien, seulement être avec Saint Seraphim. Me jeter au sol sur ce tapis et rester ici pour toujours, sans m’en aller, vivre à côté de ses reliques et prier. Quelle grâce… Et je voulus devenir moine, plus rien ne m’attirait dans le monde.

«Tu seras moine, et prêtre!»

Le Starets Kyrill

Je fis part de mon souhait au recteur de mon église favorite, et il me bénit pour aller vivre quelques jours à la Laure de la Trinité Saint Serge, y prier, travailler et m’entretenir avec le Starets Kyrill (Pavlov), lui demander conseil quant à mon futur chemin de vie. Je me rendis au monastère, j’y vécus, j’y travaillai. Je voulais tellement y devenir moine et demeurer là. Je n’avais plus besoin de n’importe quelle académie, et les examens d’État ne me préoccupaient plus. A cette époque, des centaines de gens venaient prendre conseil auprès du Starets Kyrill, et pour lui permettre de se rendre aux office, des séminaristes faisaient la chaîne, protégeant le starets de la foule. Parfois, il ne parvenait pas même à travers celle-ci. Et donc, voilà que les séminaristes font le chaîne, et le Starets entre dans l’église. Je me trouvais dans la foule, et j’ai crié de toutes mes forces :
– Batiouchka, Batiouchka! Je suis venu vous voir! Il est nécessaire que je vous parle!
Je me tenais là et je criais comme un malade. Mais Batiouchka continua à avancer sans m’accorder la moindre attention. Soudain, il s’arrêta, regarda vers le sol et puis, leva les yeux vers moi. Je me frappais la poitrine du poing et je criai:
– Batiouchka, c’est moi qui vous ai appelé! Je suis venu vous voir! Je veux devenir moine et prêtre!
Alors, il leva la main, me bénit et clama d’une voix forte:
– Tu seras moine et prêtre!

L’Archimandrite Platon

Peu après l’Archimandrite Platon (Pantchenko), supérieur de la Laure de la Trinité Saint Serge, fils spirituel du Starets Kyrill (Pavlov), devint mon père spirituel. Maintenant, il est devenu confesseur du podvorié moscovite du Saint Monastère stavropégique de la Dormition, de Pioukhtinsk. Je réalisai que le Père Platon vivait en deux mondes, sur terre et au Ciel, et se présentant constamment devant la face de Dieu. Plus tard, j’appris qu’avant de commencer son obédience, il se rendait auprès de Saint Serge de Radonège et murmurait:
– Père Serge, bénis-moi pour l’obédience de ce jour!
A la fin de la journée, il retournait auprès des reliques et disait:
– Je te remercie, Saint Père Serge: aujourd’hui, mon obédience s’est bien déroulée!
«Comment ai-je pris sur moi cette charge beaucoup trop lourde?!»
A l’Académie, le moment des examens d’État approchait. On nous donna du temps pour nous y préparer et je le passai à la maison. Quand je repartit, un prêtre de Kirov m’emmena dans sa voiture jusque Kalouga. A Kalouga, il me proposa d’aller chez l’Archevêque Clément (Kapaline) de Kalouga et Vorovsk, aujourd’hui métropolite, et de demander sa bénédiction. Vladika me bénit et dit:
– Venez me trouver à Moscou, au Monastère des Danilov. Je voudrais vous parler.

Vladika Clément

C’est alors qu’ils ont commencé à restaurer les églises gisant en ruines. En ce temps-là, on manquait cruellement de prêtres, et le nombre de moines et moniales était infime. Ainsi, quand je suis arrivé auprès de Vladika, il m’a proposé de continuer ma vie dans la voie ecclésiastique. Mon père spirituel bénit ce chemin, et bientôt, je fus ordonné diacre. Alors que j’étais incapable d’encenser. Je me demandais:«Comment dois-je faire pour encenser?» Les offices me paraissaient difficiles. J’ai tant pleuré que ma tunique sous mon rason était trempée de larmes et de sueur. Je pensais:«Mais comment ai-je donc pu prendre sur moi cette charge beaucoup trop lourde?!». Je me rendis à la Laure de la Trinité Saint Serge. Les prières de mon père spirituel me renforcèrent, et je commençai à me souvenir de moi-même de tout ce que je devais accomplir en qualité de diacre. Plus tard, je fus ordonné prêtre dans la Cathédrale Saint Georges de Kalouga. Je sentis que le Saint Mégalomartyr Georges me prit alors sous sa protection. On m’envoya à Kondrovo, en tant que recteur, et ensuite, j’ai célébré à Obinsk.
Je reçus la tonsure monastique au Désert Saint Tikhon à Kalouga. Quand Vladika Tikhon se prépara à me tonsurer, il vint au Désert Saint Tikhon, où il rencontra l’Archimandrite Tikhon (Zavialov). Le Père Tikhon montra un nouveau livre à Vladika, lui disant :
– Regardez, Vladika, voici qu’on a publié un livre au sujet de notre Saint Confesseur de la foi Georges (Lavrov), l’higoumène du Monastère de Mechovsk.
Après l’office de la tonsure, Vladika me donna cette bénédiction de départ :
– Maintenant, tu portes le nom de l’higoumène du Monastère de Mechovsk, et tu vas aller restaurer ce monastère!
Je répondis : «Bénissez, Vladika!»
Et je partis à Mechovsk. Cela fait vingt ans que je suis le supérieur du Monastère de Mechovsk. Venez nous rendre visite!
Traduit du russe
Source

  1. papa
  2. Chant liturgique ancien et traditionnel, à la mélodie fluide et équilibrée
  3. Pièce de tissu brodé de symboles et de cryptogrammes