Le texte ci-dessous est traduit du livre «Le Tsar et la Russie (Réflexions à propos du Souverain Empereur Nicolas II)», publié par les Éditions Otchii Dom à Moscou en 2017. Ce livre est un recueil d'articles dont les auteurs se sont fixé pour objectif de commenter, sur base de faits et de témoignages personnels, le règne du dernier Empereur de Russie, ainsi que la signification spirituelle que prend cette période tragique de l'histoire de leur patrie pour le destin futur de la Russie et du monde entier. Un des buts poursuivis par l'édition de ce livre est de dénoncer mensonges et calomnies, et de témoigner de la vérité. L'extrait ci-dessous est un chapitre de la seconde partie du livre, pp 632 à 642, qui intègre des travaux, homélies et réflexions de clercs du Patriarcat de Moscou et de l’Église russe hors Frontières et qui tente de répondre aux questions: A quelle fin le Seigneur permit-il la révolution, quel est le sens du chemin de croix et de la mort des Martyrs impériaux, quelle doit être l'essence de notre repentir et quelle signification spirituelle devons-nous tirer pour nous-mêmes de la catastrophe russe ? Ce chapitre fut rédigé par l'Archiprêtre Alexandre Chargounov, ancien maître de conférences à l'Académie de Théologie de Moscou, dirigeant du «Comité pour la Renaissance morale de la Patrie», recteur de l'église moscovite Saint Nicolas en Pyji, Malaya Ordynka.Il s'agit de la seconde partie du chapitre, la première se trouve ici.
Comme Job voyait et observait l’essence de ce qui se trouvait derrière ces événements, il ne détourna pas son regard de la Source première. Il vénérait Dieu dans la prospérité et dans les privations. Une fois la tempête passée, il s’inclinait, face à terre, se prosternant devant Dieu.Les afflictions ne doivent pas nous éloigner de la vraie vie, mais nous rapprocher d’elle.
Il en allait de même avec le Souverain. Quand les épreuves s’abattaient sur lui, toutes ses pensées étaient dirigées vers le seul Christ Dieu. Voyez quels livres lit la Famille Impériale à Tobolsk et Ekaterinbourg, lisez les notes qu’ils y apposèrent dans les marges. Quelles profondeurs atteignent les mystères divins:«Le mal qui règne maintenant dans le monde ira croissant, mais le mal ne peut être vaincu par le mal, seulement par l’amour»1
Job sortit avec honneur de la querelle entre Dieu et satan à son sujet. Il s’avéra qu’il endura toutes les épreuves, et nulle part sa justesse ne put être mise en doute. Mais satan se devait de persévérer et trouva une épreuve nouvelle touchant aux os et à la chair de l’homme:«Peau pour peau! tout ce que possède un homme, il le donne pour sa vie» (Job,2,4). Les gens non seulement risquent, mais donnent tout ce qu’ils ont , tout ce qui fait leur situation, afin de sauver leur vie. C’est sur cela que satan fonde son accusation de Job, disant: «Mais étends ta main, touche à ses os et à sa chair, et je suis sûr qu’il te maudit en face»(Job,2,5). Dieu en donne l’autorisation à satan:«Voici, je te le livre: seulement, épargne sa vie» (Job,2,6), ne touche pas à son âme, n’obscurcit pas sa raison, son libre arbitre. La maladie de Job fut atroce : satan le frappa d’un ulcère malin de la plante des pieds au sommet du crâne. Au lieu de soigner ses ulcères, il «prit un tesson pour se gratter et s’assit sur la cendre»(Job,2,8) Il restait assis sur un tas de cendres. C’est ainsi qu’il s’humilia sous la main puissante de Dieu, méditant l’atrocité et le dénuement de sa situation. Dans le texte slavon de l’Ancien Testament, il est écrit qu’il était assis sur un tas de fumier à l’extérieur de la ville. Aucun de ceux envers lesquels il avait été si bon n’est venu vers lui, afin de l’aider dans son malheur, par gratitude, parce que sa maladie était répugnante, ou parce qu’ils la considéraient contagieuse. N’en fut-il pas de même avec le Souverain?
Ensuite, satan tente de contraindre Job de maudire Dieu, au moyen des exhortations de sa propre épouse. Tous les consolateurs furent détournés de Job, et son épouse le tenta: «Tu demeures ferme dans ton intégrité! Maudis Dieu, et meurs!»(Job,2,9). Tu ne vas tout de même pas te soumettre à Dieu en toutes choses, Lui qui après que tu l’aies servi ne fait que te battre impitoyablement? Est-il possible d’aimer et bénir un Dieu pareil, peut-on servir un tel Dieu?
Le Tsar-Strastoterpets avait une épouse croyante, don de Dieu, qui partageait ses souffrances. Mais ils furent nombreux ses proches, et non seulement parmi les hauts-fonctionnaires, qui s’avérèrent être des traîtres! Nombreux avons-nous été à renier Dieu pendant les années de persécution acharnée, nombreux furent les blasphémateurs, nombreux, les profanateurs qui détruisirent les églises et souillèrent les sanctuaires! (Et naturellement, ensuite, ils abdiquèrent le Tsar et le raillèrent).
Dans les folles paroles de l’épouse de Job, nous entendons la plus noire , la plus effroyable des tentations sataniques. Il n’est rien de plus contraire à la conscience naturelle que de blasphémer Dieu. Rien ne hurle contre l’élan naturel comme le fait le suicide. Rejeter Dieu et Le blasphémer, cela équivaut à un suicide, comme le montra rapidement la vie d’une partie notable du peuple russe.
Job s’opposa courageusement à la tentation et la vainquit. Il était indigné par la pensée même d’agir pareillement:Comment? Blasphémer Dieu? «Arrière de Moi, satan»(Mat.16,23). Une nouvelle tentation toucha Job quand ses amis vinrent le voir. Il est possible que plus que tous ses maux il souffrit des conseils de ces théologiens:«S’il n’y avait leurs moqueries, mes yeux demeureraient en paix au milieu de leurs querelles». Ils prétendent à la sagesse spirituelle, et en fait il se moquent des souffrances d’un homme car il est le dernier des derniers. Si Job était sincère dans sa foi, disaient-ils, Dieu ne lui rendrait pas visite à travers pareilles souffrances, et il ne se conduirait pas de la sorte dans ses afflictions. Toute la piété de Job n’était-elle pas fondée sur l’espoir de la prospérité terrestre? Répétaient-ils à la suite du diable. Si cette piété était sincère, ne la préserverait-il pas du désespoir? C’était exactement cela que visait satan:prouver à Dieu que Job n’était pas un juste. Comme il était incapable d’y parvenir seul, il tenta au moyen des amis de Job, de pousser celui-ci à admettre sa propre hypocrisie. Ils accomplissent l’œuvre de satan, ceux qui avancent des accusations tranchantes et dépourvues d’amour contre leurs prochains, affligés par de grandes calamités, et d’autant plus quand il s’agit d’hommes qui plaisent à Dieu et sont éplorés.
Les plaies de Job saignent, la douleur est permanente, mais aucun de ses amis-théologiens ne lui a apporté de l’huile, et le troisième ami a déversé autant de vinaigre et de bile que les deux premiers. Le Gethsémani de Job se déploie sous nos yeux. Job se plaint avec amertume de l’absence de Dieu:«Pourquoi caches-tu ton visage?»(Job,13,24). Aucun signe des cieux, le lien avec Dieu et avec les hommes est rompu, semble-t-il. Aucun espoir du retour de la consolation.. L’Esprit Saint abandonne parfois Ses saints les meilleurs et les plus aimés. Au chapitre 22, Eliphas qualifie Job d’hypocrite, non seulement à cause de son impatience dans les souffrances, mais à cause de celles-ci mêmes. Eliphas compare le malheur de Job avec les malheurs habituels des impies «Ses enfants sont morts, comme cela arrive aux impies; ils laissent leur richesse à leurs enfants et finalement, ils perdent tout». Eliphas accuse Job de nombreux péchés et crimes pour lesquels, comme il le prétend, Dieu l’a puni. Il compare son cas avec celui de l’histoire de l’humanité au cours de laquelle les pécheurs furent engloutis dans le déluge et leurs richesses détruites par le feu, c’est-à-dire les sodomites.La prospérité matérielle et spirituelle de Job est brisée, lui dit son ami, mais la nôtre ne l’est pas car nous sommes des justes. Ce dont les amis de Job l’accusent correspond essentiellement aux accusations émises par les opposants à la glorification du Tsar-Strastoterpets : «S’il avait été un homme digne, il n’aurait pas mené à une telle situation notre pays jusque là florissant. Il n’aurait pas perdu la guerre contre le Japon. Les hommes pieux ne sont jamais frappés par de tels naufrages». Et ils ajoutent : «Cherche dans ton souvenir: quel est l’innocent qui a péri? Quels sont les justes qui ont été exterminés?»(Job,4,7) S’il s’agit de la mort ultime, il en est ainsi ; aucun juste ne meurt à jamais. Mais s’il est question d’un revers temporaire, c’est une affirmation fausse. Les amis-théologiens de Job représentent Dieu faisant la guerre à Job comme à un ennemi, alors que Dieu le mettait à l’épreuve comme un ami. Il est dangereux de juger sans amour la situation spirituelle de l’homme et sa place dans l’éternité, car par une telle démarche, nous pouvons condamner ceux que Dieu justifie et glorifie.
Job (et avec lui, le Souverain), dit: Dieu «m’a rendu la fable des peuples, Et ma personne est un objet de mépris»(Job,17,6). «les buveurs de vin font sur moi des chansons»(ps. 68,13). Son nom est devenu un proverbe, comme le nom du Souverain. La presse à sensation, devant laquelle le Tsar était sans défense, concoctait des ragots au sujet de la famille du Tsar, de Raspoutine, faisait du Tsar un espion allemand. Et aujourd’hui encore nous entendons «Nicolas le sanglant» et «homme à la faible volonté». A travers la description des souffrances de Job c’est comme si nous entendions par le détail les épreuves du Souverain. «Mon œil est obscurci par la douleur; Tous mes membres sont comme une ombre».(Job, 17,7). Il aurait pu dire de lui-même: je ne suis plus un homme, mais l’ombre d’un homme. Ce fut un homme de douleur, et il versa tant de larmes qu’il en perdit quasiment la vue. Dans les paroles de Job, nous ne pouvons pas ne pas reconnaître le grand déshonneur qui s’abattit sur notre Souverain après les grands honneurs que le peuple et l’Église lui rendaient auparavant. «Ils ont horreur de moi, ils se détournent, Ils me crachent au visage»(Job,30,10). Dans la foule, au milieu des railleries, on lui donne des coups de pieds:«Ils m’accusent de leur tristesse» (c’est-à-dire, de devoir vivre maintenant dans pareil pays). Ils profèrent des mensonges au sujet de son comportement passé et de sa politique, afin de le faire chanceler). Il le prenaient pour un tyran car il les conduisait avec droiture, ils étaient bons à rien, sinon à infliger des offenses et à provoquer des maux nouveaux. Et la description des malheurs de Job est tellement semblable à celle de la révolution de 1917:«Ils arrivent comme par une large brèche, Ils se précipitent sur moi au milieu des fracas»(Job,30,14). Comme les eaux qui engloutissent tout lorsque le barrage a cédé, ou comme l’armée qui par une brèche dans la forteresse s’élance sur la ville et se jette avec une férocité inhumaine sur tout ce qui y vit. Nous voyons que tous les outrages envers Job et le Tsar-Strastoterpets furent la conséquence des malheurs qui tombèrent sur eux:«Il m’a dépouillé de ma gloire, Il a enlevé la couronne de ma tête» (Job,19,9), dit Job, et avec lui le Tsar. Ils n’ont plus de retenue et ils m’humilient, Ils rejettent tout frein devant moi»(Job,30,11), dit Job. C’est-à-dire que lorsque le Seigneur lui eut ôté tout l’honneur et toute la gloire dont il était ceint, ils prirent la liberté de parler et d’agir contre comme bon leur semblait. Ils se défirent de leurs liens et tinrent son pouvoir pour moins que rien et sa dignité impériale ne leur inspire plus comme avant le respect et la crainte. Tout comme ceux qui au Christ crièrent «Hosanna!», hurlèrent le lendemain «Crucifie-Le!». Mais il existe l’honneur et la gloire donnés par Dieu et qui, si nous les préservons, demeureront immuables et inaltérables.
Job parle du trouble et de l’effroi de son esprit comme les plus terribles de ses malheurs. Et il se plaint amèrement: «Car les flèches du Tout-Puissant m’ont percé»(Job,6,4). Dans son cœur, il est frappé par l’idée que Dieu, qu’Il aime et qu’Il sert, le rejette, marquant sa vie des signes de Sa colère. Le désarroi et la souffrance d’esprit dont souffrit le Souverain à la gare de Dno, furent une souffrance suppliciante, l’âme est alors tellement blessée que personne ne peut supporter cela. «Et mon âme (…)suce le venin» des flèches enflammées de Dieu. Et cela plonge Job dans le trouble. Il hésite. Ses forces intérieures s’épuisent. Il se voit entouré par des menaces venant de Dieu, comme il arrive que sur le champ de bataille, le commandant soit encerclé par le armées ennemies. Évidemment, Job ne préfigure pas seulement le Christ, mais nous tous. C’est précisément pourquoi le Livre de Job nous révèle avant tout le secret de la Croix et de Gethsémani. Le point crucial de la querelle entre Job et ses amis, c’est l’affirmation de ces théologiens selon laquelle les justes prospèrent toujours et seuls les impies, les méchants, essuient des débâcles. Job, au contraire dit à juste titre que les impies prospèrent et que les justes vivent dans les afflictions. Au milieu de son immense chagrin, Job croit qu’il verra la bonté de Dieu sur la terre des vivants. «Mais je sais que mon rédempteur est vivant, j’entends le souffle de Dieu dans mes narines, Et qu’il se lèvera le dernier sur la terre.Quand ma peau sera détruite, il se lèvera» (Job 19,25-26; 27,3). Job croit dans la gloire de la Résurrection : cette force qui créa l’homme de la simple glaise est capable de le relever de terre. C’est pour cela qu’il lui est donné de sentir ce souffle de la vie divine, et il dit:«dans mon corps, je verrai Dieu. Je le verrai, (…) Mes yeux le verront, et non ceux d’un autre». Et la révélation du Tsar-Strastoterpets, selon laquelle «le mal qui sévit maintenant dans le monde va se renforcer, mais le mal ne vaincra pas, l’amour vaincra», résonne avec la révélation de Job. Les propos de Job à ses amis est une mise en garde à ceux qui se lèvent contre lui, de ne pas s’entêter dans de mauvaises dispositions à son égard. Vivant et vivifiant, le principe de la grâce dans notre cœur, qui détermine tout, qui est le fondement de tout, est aussi indispensable à notre foi que la racine l’est à l’arbre. L’amour envers Dieu et le prochain, la foi dans le Christ, la détestation du péché : en cela réside la racine de tout, le reste, par comparaison, n’est que feuilles que le vent emporte.
Nous croyons et nous savons que le Souverain possédait en lui cette racine, nonobstant ce qui paraît peut-être à d’aucuns comme de la faiblesse ou des erreurs. Celui qui ne voit rien d’autre que ces défauts du Tsar, continuent d’une certaine façon à le persécuter comme si la racine du mal avait été trouvée en lui. Au début, nous voyons la patience de Job parmi des catastrophes incroyables ; elle est pour nous tous un modèle de la patience. A la fin du livre, pour nous encourager à imiter son exemple, nous voyons le bonheur résulter de ses épreuves, la restauration de sa prospérité. Peut-être l’extraordinaire richesse dont fut couronné Job après toutes ses afflictions n’est-elle pas seulement la promesse de la restauration de l’antique puissance de la Russie, il est probable que cela ne se produise pas. «La Russie sera matériellement pauvre, mais spirituellement riche» (Saint Nectaire d’Optina). Mais elle est pour nous le symbole et le modèle de la gloire céleste qui commencera pour les fidèles déjà ici-bas sur terre et que nous atteindrons à travers les souffrances terrestres.«Heureux l’homme qui supporte patiemment la tentation; car, après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que le Seigneur a promise à ceux qui l’aiment»(Jac.1,12).
Dieu demande à Job de prier pour ses amis-accusateurs, sinon, Dieu les eût détruits. Nous entendons ceci comme une prophétie à propos de notre Tsar et de la Russie! Dieu lui envoya de nouveau Sa miséricorde. Tout ce qui se trouvait dans les ténèbres et l’effroi baigne instantanément dans une joyeuse lumière. Toute la tempête est passée, la consolation divine remplit l’âme des fidèles comme le faisait auparavant l’amertume. Il souffrit pour la gloire de Dieu, c’est pourquoi Dieu lui donna à profusion.
Et voyez ce qu’il advint du peuple fidèle! Les anciennes connaissances de Job, les voisins et les proches chers furent très bons avec lui : ils pleurèrent avec lui dans sa tristesse et se réjouirent de sa joie. Ils n’étaient pas des «consolateurs pathétiques» comme ses trois amis. Ce n’étaient pas de grands théologiens érudits et grandiloquents comme ces derniers, mais il s’avérèrent plus habiles pour consoler Job. Celui-ci priait pour ses amis et ils se rassemblèrent autour de lui, vaincus par son amour, et tous demandèrent sa prière.
Ah, si Dieu avait, suite aux prières du Tsar-Strastoterpets, consolé notre peuple, dans la même mesure qu’Il lui a envoyé des jours d’affliction! Mystérieux sont les événements de l’histoire de l’humanité, et les sages d’entre les sages sont parfois déconcertés par ce qui se déroule autour d’eux. Les buts de la Divine Providence sont plus profonds et insondables. Dieu accomplit des miracles innombrables. Les ténèbres tombent sur les vainqueurs solennels au milieu de l’après-midi et Dieu exalte les humbles. Il installe aux premières places les cœurs humbles et ceux qui pleurent, Il les console et leur offre de vivre dans les hauteurs. Les petits, qui commençaient à désespérer, retrouvent l’espoir. La consolation des uns dans les épreuves amères rend l’espoir au meilleurs des autres, même quand les temps sont mauvais, car la gloire de Dieu consiste à envoyer de l’aide à ceux qui sont vulnérables et l’espoir aux désespérés.«Pendant ses dernières années, Job reçut de l’Éternel plus de bénédictions qu’il n’en avait reçu dans les premières»(Job,42,12). Nous ne connaissons pas quels beaux jours Dieu nous réserve avant la fin de notre vie. Dieu a toujours un moyen de restaurer nos pertes et consoler notre chagrin.«Vous avez entendu parler de la patience de Job, et vous avez vu la fin que le Seigneur lui accorda»(Jac.5,11). Voilà ce que nous dit la parole de Dieu dans le Nouveau Testament, accordant toujours une place des plus élevées à ce juste. Et nous osons affirmer qu’il en va de même pour notre Tsar-Strastoterpets, qui communia pleinement au podvig de celui qui fut sans aucun doute son protecteur céleste. Ce podvig est orienté avec une puissance exceptionnelle vers les derniers temps : «celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé» (Mat.10,22).
Traduit du russe
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