Archimandrite Job (Goumerov). A la Mémoire des Saints Strastoterptsy impériaux.

Les Strastoterptsy de la Sainte Famille Impériale, icône du Père Lazare

C’est l’Archimandrite du grand schème Job (Goumerov) qui prononça l’homélie ci-dessous, le 18 juillet 2011, longtemps donc avant la glorification par l’Église Orthodoxe de Russie, Patriarcat de Moscou, du Saint Tsar-Martyr Nicolas et des membres de sa famille assassinés à ses côtés. L’Archimandrite Job, auteur d’une centaine de publications, dont une vingtaine de livres, est un des pères spirituels encore actifs aujourd’hui au Monastère de la Sainte Rencontre à Moscou. Le texte a été publié pour la première fois sur le site russe Ruskline.ru.

Au Nom du Père et du Fils et du Saint Esprit !
Bonne Fête, frères et sœurs. Aujourd’hui, nous nous souvenons, dans notre prière, de l’un des événements les plus tragiques, non seulement du vingtième siècle, mais de toute l’histoire de la Russie. Voici 93 ans, la nuit du 16 au 17 juillet, l’okhrana, qui avait gardé la Famille Impériale en détention dans la maison du coin de la Perspective de l’Ascension et de la Ruelle de l’Ascension, éveilla chacun des membres de la famille. Ordre leur fut donné de descendre, dans la cave, un endroit très confiné. Et là, les sept membres de la famille et les quatre serviteurs qui par amour chrétien les avaient courageusement suivis, furent cruellement fusillés par onze meurtriers. Par son cynisme et sa cruauté, cet événement inspire le dégoût. Il est en outre revêtu d’une dimension tragique dans la mesure où celui qui fut assassiné était l’Oint de Dieu, en Grec, Christ. Read more

Paroles de Batiouchka (28)

Né en avril 1937, Valerian Kretchetov, prêtre de village, est le prédicateur le plus âgé de l’Éparchie de Moscou. Fils d’un prêtre, frère d’un prêtre, l’Archimandrite Valerian est père de sept enfants, dont un prêtre, et grand-père de trente quatre petits enfants. Il fut ordonné diacre en novembre 1968, et prêtre en janvier 1969. En 1974, il succéda au Père Sergueï Orlov, comme recteur de l’église du Pokrov, au village d’Akoulovo, dans la région de Moscou. Il fréquenta les plus grands starets pendant des dizaines d’années et accomplit dix-huit séjours sur l’Athos. Une quinzaine de livres ont été édités, reprenant prédications, entretiens multiples et interventions devant des groupes très divers.

«Entretiens au Pokrov d’Akoulovo», page 110.

Le livre dont l’extrait est tiré

Oubliez les offenses ! Efforcez-vous avant tout de préserver la paix !
Pourquoi tenir compte de ce que quelqu’un a dit ? Tout passe, sur terre, tout change. Quand quelque chose se produit, que cela vous concerne ou non, prenez patience ! Quelque chose est survenu ? Mais cela appartient déjà au passé ! Tout passe sauf l’amour !
Traduit du russe

Le Starets Athonite Jérôme (Solomentsov) (9)

Le texte ci-dessous, propose la première traduction en français de la longue biographie du Saint Starets Jérôme (Solomentsov). En 2012, le Saint Monastère athonite de Saint-Panteleimon a publié un épais «Paterikon des Athonites Russes des XIXe et XXe siècles». Ce texte en est extrait. Le 27/14 novembre 1885, le Starets et Père spirituel de tous les agiorites russes, Jérôme (Solomentsov) s’en est allé auprès du Seigneur. Ce puissant guide spirituel, élu par la bénédiction particulière de la Très Sainte Mère de Dieu, dirigea la communauté russe du Monastère Saint-Panteleimon. Il devint par la suite le père spirituel de tous les moines russes de l’Athos. La Providence divine le chargea d’une obédience particulière et colossale: la restauration du monachisme russe sur le Mont Athos, non pas formellement, mais en profondeur, conformément aux meilleures traditions de la piété monastique. Le début du texte se trouve ici.

Le Monastère Saint-Panteleimon

La croissance du nombre de frères, l’ouverture d’un pèlerinage régulier, l’expansion de l’activité économique — tout cela nécessitait une force énorme, une participation personnelle constante du starets et lui occasionnait beaucoup de problèmes. La vie dans le monastère, par comparaison à l’époque où il y était entré, avait beaucoup changé. Prendre soin des besoins de la communauté, de ceux liés à la construction, les relations avec les pèlerins, et les confessions, lui laissaient de moins en moins de temps pour s’isoler, se retirer dans sa kelia, comme il le faisait auparavant. Il se posait de plus en plus la même question: «Jérôme, est-ce pour cela que tu es venu au Mont Athos, pour passer tes jours dans la rumeur et l’agitation?» Read more

La Moniale Eugénie (Mavrinskaia)

Matouchka Maria, Matouchka Eugénie et le Hiérodiacre Alexandre

Le texte ci-dessous fut publié le 9 décembre 2013 dans le journal orthodoxe «Blagovest», de Samara. Il brosse le portrait de la moniale Eugénie, dont il fut brièvement question dans la traduction du texte relatif à la Bienheureuse Maria Ivanovna, mise en ligne ici la semaine dernière. La moniale Eugénie (Mavrinskaia), fut ‘keleinitsa‘, auxiliaire de cellule, de la moniale du grand schème Maria (Matoukassova). Elle est décédée le 25 novembre 2013, à Optina Poustin’. Le texte ci-dessous fut rédigé par une de ses sœurs spirituelles de Samara, Galina Gorbatcheva.

Eugénie Illarionovna Mavrinskaia, la future moniale Eugénie, naquit le 2 décembre 1949 en Ouzbékistan, dans la ville de Kitab, dans l’oblast de Kachkadaria. En 1977, elle déménagea à Samara (appelée alors Kouibychev), où elle travailla d’abord comme pharmacienne dans le domaine de l’optique, et puis dans une pharmacie. En 1990, son neveu décéda ; cette mort provoqua chez elle un grand bouleversement et l’amena à la foi en Dieu, et Eugénie Illarionovna se fit baptiser dans l’Eglise Orthodoxe. Dès 1991, elle devint paroissienne de l’église des Saints Pierre et Paul. Son père spirituel fut l’Archiprêtre mitré Mikhaïl (Florov), qui décéda le 4 septembre 2006. Read more

Paroles de Batiouchka (27)

Né en avril 1937, Valerian Kretchetov, prêtre de village, est le prédicateur le plus âgé de l’Éparchie de Moscou. Fils d’un prêtre, frère d’un prêtre, l’Archimandrite Valerian est père de sept enfants, dont un prêtre, et grand-père de trente quatre petits enfants. Il fut ordonné diacre en novembre 1968, et prêtre en janvier 1969. En 1974, il succéda au Père Sergueï Orlov, comme recteur de l’église du Pokrov, au village d’Akoulovo, dans la région de Moscou. Il fréquenta les plus grands starets pendant des dizaines d’années et accomplit dix-huit séjours sur l’Athos. Une quinzaine de livres ont été édités, reprenant prédications, entretiens multiples et interventions devant des groupes très divers.

«Entretiens au Pokrov d’Akoulovo», page 107.

Le livre dont l’extrait est tiré

Nous ne devons pas parler de nos peurs. Les gens doivent être très prudents lorsqu’ils disent quelque chose. L’ennemi écoute ce que l’homme dit, et ensuite il commence à attaquer pour renforcer encore la croyance en ces craintes inspirées par la situation. Les Saints Pères interdisaient de prononcer, par exemple, des phrases telles que : «Je n’ai plus de force». Car alors, l’ennemi augmentera encore ses attaques. Ou encore : «Ce n’est pas possible! Je ne peux plus supporter cela!». Il ne faut pas dire de telles choses. Les Saints Pères donnent ce conseil : «Tais-toi, afin que rien de plus terrible ne t’arrive!». L’ennemi essaie de deviner notre situation spirituelle en fonction de notre comportement et de nos paroles.
Traduit du russe

Le Starets Athonite Jérôme (Solomentsov) (8)

Le texte ci-dessous, propose la première traduction en français de la longue biographie du Saint Starets Jérôme (Solomentsov). En 2012, le Saint Monastère athonite de Saint-Panteleimon a publié un épais «Paterikon des Athonites Russes des XIXe et XXe siècles». Ce texte en est extrait. Le 27/14 novembre 1885, le Starets et Père spirituel de tous les agiorites russes, Jérôme (Solomentsov) s’en est allé auprès du Seigneur. Ce puissant guide spirituel, élu par la bénédiction particulière de la Très Sainte Mère de Dieu, dirigea la communauté russe du Monastère Saint-Panteleimon. Il devint par la suite le père spirituel de tous les moines russes de l’Athos. La Providence divine le chargea d’une obédience particulière et colossale: la restauration du monachisme russe sur le Mont Athos, non pas formellement, mais en profondeur, conformément aux meilleures traditions de la piété monastique. Le début du texte se trouve ici.

Saint Mitrophane de Voronège

En 1840, au moment où le Père Jérôme devint confesseur et père spirituel du Monastère Saint-Panteleimon, celui-ci comptait seulement onze moines russes, mais au bout d’un laps de temps assez court, un nombre impressionnant de frères russes se regroupèrent autour de lui. A la fin de l’année 1841, ils ne pouvaient tous trouver place dans sa petite chapelle dédiée à Saint Mitrophane. En 1846, il y avait plus de vingt moines russes, en 1850, leur nombre atteignait quatre-vingt frères, et au bout de onze ans, c’est-à-dire en 1861, ils étaient 200. Trente cinq ans après l’entrée du Père Jérôme au Monastère, leur nombre était de mille, ce qui en dit long au sujet de l’atmosphère d’élévation spirituelle qu’avaient créée les labeurs du Père Jérôme, sur lequel reposait clairement le sceau de l’élection divine. Pour ce qui concerne son activité économique, le père Jérôme entreprit tout d’abord de répondre à un besoin essentiel de la fraternité qui croissait : la construction de nouvelles églises et l’amélioration des églises existants. Ainsi, en 1845, l’église principale du monastère, l’église du Saint Mégalomartyr et Thaumaturge Panteleimon fut reconstruite. De nouvelles église ont été érigées: en 1846, l’église Saint Mitrophane, et en 1850, l’église du Pokrov. Read more