Le dimanche de la fête de tous les Saints qui ont illuminé la Sainte Montagne de l’Athos, Madame Olga Orlova s’est entretenue avec le Hiéromoine Kyrion (Olkhovik), représentant Le Monastère russe de Saint Panteleimon auprès de la Sainte Communauté. L’article fut publié en russe sur le site Pravoslavie.ru, le 01 juillet 2019. Toutes les photos illustrant l’article proviennent du site Pravoslavie.ru.
Père Kyrion, comment vivre avec le Christ?
Aujourd’hui, l’Église ne garde pas le silence, elle enseigne, prêche, et parle ouvertement de cela. Maintenant, tout est accessible. Il faut juste écouter, être attentif. Mais il est vrai que tous n’écoutent pas. Read more
Le texte ci-dessous est la traduction d’un original russe rédigé par son Éminence le Métropolite Antoine (Khrapovitski), et intitulé: «Les aspects distinctifs du caractère du Père Jean de Kronstadt, par comparaison à d’autres justes», extrait des pages 151 à 166 du livre «Prière de l’âme russe» (Молитва русской души ), rassemblant des textes du Métropolite Antoine, et publié en 2006 par le Monastère de la Sainte Rencontre à Moscou.Voici la seconde partie de la traduction, la première se trouve ici.
Quelle est la vérité que le Père Jean aima plus que toute autre? A propos de quoi aimait-il le plus prêcher? La pensée bien-aimée par le Père Jean, celle qui prime dans ses prédications et ses journaux est cette vérité chère à la conscience orthodoxe : nous tous sommes un en Dieu : les anges, les saints, les chrétiens accomplissant leur salut, vivants et morts. Les moyens les plus proches permettant d’atteindre cette unité sont l’élévation de notre âme vers Dieu dans la prière et l’union la plus intime avec le Christ Dieu dans le Saint Mystère de l’Eucharistie. Et précisément cette vérité, annoncée par les paroles du Christ : « afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu’eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m’as envoyé» (Je.17,21) était particulièrement utile à Saint-Pétersbourg où foisonnaient les enseignements mensongers des pachkoviens, qui niaient la communion des saints, soi-disant par amour pour un unique Intercesseur, le Christ. Mais le Christ n’est pas un orgueilleux égoïste, jaloux lorsqu’on glorifie Ses amis. Il a dit : «Et quiconque vous donnera à boire un verre d’eau en mon nom, parce que vous appartenez à Christ, je vous le dis en vérité, il ne perdra point sa récompense» (Mc.9,41). Et encore : «Et quiconque donnera seulement un verre d’eau froide à l’un de ces petits parce qu’il est mon disciple, je vous le dis en vérité, il ne perdra point sa récompense» (Mat.10,42). Pénétré de cette vision de tous en Dieu, le Père Jean accueillait dans son cœur tous les êtres humains, avec Dieu. Et cela explique sa proximité envers tout un chacun, de même que la proximité de tous vis-à-vis de lui, de même que notre proximité entre nous, lorsque nous nous souvenons de lui ou le prions. Nous formons alors un être vivant uni par son esprit tout-aimant. Read more
L’article traduit ci-dessous est dû à l’Archiprêtre Vladislav Tsypine. Il a été mis en ligne le 25 octobre 2017 sur le site Pravoslavie.ru. Le texte fait partie du rapport présenté dans le cadre du Séminaire «‘Moscou-Troisième Rome’: formule de paix et d’unité avant et après 1917», tenu lors de la Conférence du Pokrov à l’Académie Spirituelle de Moscou les 17 et 18 Octobre 2017. Voici la deuxième partie de cette intervention, la première se trouve ici.
L’auteur de l’article examine ensuite les aspects négatifs des positions adoptées par les autorités des États orthodoxes pendant l’étape initiale de la guerre mondiale : «Regardez comment ces gouvernements non-orthodoxes et parfois même complètement athées font de nos jours peu de cas des devoirs des peuples orthodoxes en matière de vie et d’action… Les Bulgares, ces schismatiques qui ont interrompu depuis quarante ans les relations avec l’Église, ont naturellement trouvé en eux suffisamment d’impudence pour obliger leur peuple à prendre les armes, même s’ils ne furent pas les premiers à le faire, contre la Serbie, leur proche parente par le sang, et leur libératrice: la Russie. Et il est particulièrement pénible d’avoir vu les peuples de Roumanie et de Grèce hésiter quant au choix de leurs alliés, soit les peuples orthodoxes qui combattent les latins, les luthériens et les mahométans, ou bien ces derniers, les ennemis de l’Orthodoxie». Read more
Le texte ci-dessous est la traduction d’un original russe rédigé par son Éminence le Métropolite Antoine (Khrapovitski), et intitulé: «Les aspects distinctifs du caractère du Père Jean de Kronstadt, par comparaison à d’autres justes», extrait des pages 151 à 166 du livre «Prière de l’âme russe» (Молитва русской души ), rassemblant des textes du Métropolite Antoine, et publié en 2006 par le Monastère de la Sainte Rencontre à Moscou.
La mémoire du Père Jean de Kronstadt est chère à tout Chrétien. En quoi fut-il grand devant Dieu et devant les hommes? En quoi le Père Jean fut-il si cher au cœur russe? Qu’y avait-il de particulièrement attirant en son âme et en sa piété? Ces questions surgissent naturellement à l’esprit quand on pense à la célébrité exceptionnelle et à la gloire du Père Jean alors qu’il vivait encore et dont ne furent pas trouvés dignes d’autres justes qui menèrent leur exploit ascétique dans nos derniers temps, et même d’ailleurs en des temps plus anciens. Read more
L’article traduit ci-dessous est dû à l’Archiprêtre Vladislav Tsypine. Il a été mis en ligne le 25 octobre 2017 sur le site Pravoslavie.ru. Le texte fait partie du rapport présenté dans le cadre du Séminaire «‘Moscou-Troisième Rome’: formule de paix et d’unité avant et après 1917», tenu lors de la Conférence du Pokrov à l’Académie Spirituelle de Moscou les 17 et 18 Octobre 2017. Voici la première partie de cette intervention.
Comme on le sait, le 15/28 juin 1914, à Sarajevo, capitale de la Bosnie-Herzégovine annexée par l’Autriche-Hongrie, l’Archiduc François-Ferdinand et son épouse Sophia furent assassinés par le sujet autrichien de nationalité serbe Gavrilo Princip. Ce crime fut une sorte de détonateur qui déclencha la Première Guerre Mondiale. Au cours de ce conflit, les alliés menèrent des pourparlers portant sur un nouveau tracé des frontières entre les États. Un accord fut conclu le 10 avril 1915, à l’issue de négociations entre la Russie, la France et la Grande Bretagne, et selon lequel, après la victoire sur l’ennemi, le contrôle sur les détroits du Bosphore et des Dardanelles serait remis à la Russie. En Russie, les questions du sort des détroits et du destin de Constantinople après la défaite de l’Empire Ottoman furent débattues dans les journaux et les revues. Dans ce contexte, le lien entre Nouvelle Rome et Troisième Rome et la doctrine de ‘Moscou – Troisième Rome’ acquirent une actualité nouvelle. Parmi les interventions écrites des auteurs ecclésiastiques de l’époque, l’article de l’Archevêque Antoine (Khrapovitsky) de Kharkov, qui devint ensuite Métropolite de Kiev, revêt un intérêt particulier. Il fut publié dans le premier numéro de 1915 de la revue : «Le Pasteur et ses Ouailles»,(«Пастырь и паства»), sous le titre : «A qui doit revenir Constantinople?». Read more
Le texte ci-dessous est la traduction d’un extrait du livre «Le Père Jean de Kronstadt» de I.K. Sourskii, aux pages 59-62 du chapitre 8 du tome I. La version du livre utilisée ici est celle qui fut publiée en 2008 à Moscou par les Éditions «Otchii Dom», et qui regroupe en un seul volume les deux tomes du livre écrits l’un à Paris, l’autre à Belgrade, par l’auteur.
Le nombre de ceux qui souhaitaient se confesser auprès du Père Jean était important au point qu’il lui était physiquement impossible d’accéder à la demande de chacun d’eux. Il faut préciser que la Cathédrale Saint André à Kronstadt était remplie lors des offices célébrés par le Père Jean, au point qu’il devenait impossible d’y entrer, alors que l’édifice pouvait accueillir de cinq à sept mille personnes. Read more