Le Métropolite Athanasios de Limassol partage avec nous, dans son livre «Le Cœur Ouvert de l’Église», publié en 2016 par les Éditions du Monastère de la Sainte Rencontre à Moscou, l’immense trésor de l’expérience spirituelle qu’il a accumulée au cours des six décennies de sa vie, dans sa prière, au contact de ses frères et sœurs en Christ, et surtout au contact des saints de notre Église qu’il a eu la grâce de rencontrer. Les deux textes précédents évoquaient Saint Porphyrios le Kavsokalivite et concernaient le début du chapitre original en russe, le texte ci-dessous, en propose la suite et la fin. Nous avons traduit ce chapitre des pages 89 à 122 du livre précité.
Voici deux autres cas, qui se sont déroulés sur le Mont Athos. Un soir, un de mes amis, hiéromoine, priait. Soudain il entendit des pas dans le corridor de l’hésychastère (N’ayez pas peur de ce que je vais vous raconter!). La porte s’ouvrit, et Satan entra dans la cellule. Et alors, cela a commencé. Il saisit l’ascète à la gorge et le jeta sur le sol. Une lutte s’en suivit. Vers la fin de cette tentation, le hiéromoine reçut un coup sur la poitrine. Le lendemain matin, il ne raconta rien à personne. Et, comme dans l’histoire précédente, le téléphone sonna. C’était Geronda Porphyrios qui l’appelait. Mais ils ne se connaissaient pas. Geronda lui dit «Tu t’en es bien sorti hier soir! Le dernier coup que tu as reçu aurait dû régler ton compte.» Le hiéromoine demanda «Mais qui êtes-vous?» «Le Père Porphyrios». «Comment cela aurait-il pu régler mon compte, Geronda?» «Tu vas devoir avaler un paquet de médicaments!» Et effectivement, après quelques temps, le hiéromoine commença à cracher du sang. Il avait contracté la tuberculose. Et vous savez quelle quantité de médicaments il faut prendre quand on est affecté par cette maladie… Read more