Alors que Saint Païssios menait son ascèse dans la kalyva de la Précieuse-Croix, le 2 décembre 1972, il rédigea une longue missive à l’attention de la Gérondissa Philotée du Monastère Saint Jean le Théologien, qu’il avait fondé à Souroti, là où reposent aujourd’hui ses saintes reliques, auprès de celles de Saint Arsène de Cappadoce. Dans cette lettre, tel un joyau dans son écrin, se trouvent enchâssées vingt béatitudes. En voici la seconde partie. La première se trouve ici.
11. Bienheureux les parents qui n’utilisent jamais l’expression « ne fais pas » à l’adresse de leurs enfants, mais qui les retiennent de faire le mal par une vie sainte qu’imitent les enfants, suivant ainsi tout joyeux et avec courage spirituel le Christ.
12. Bienheureux les enfants qui sont nés saints dès «les entrailles maternelles» Mt 19, 12 et Lc 1, 15, mais plus encore ceux qui sont nés avec toutes les passions du monde en héritage, ont lutté contre elles dans la sueur, les ont déracinées, et ont hérité du Royaume de Dieu «à la sueur de leur front» Gn 3, 19. Read more